La raison des progrès au shoot de John Wall

Que ce soit au shoot, à trois points ou aux lancers francs, John Wall réalise ses meilleures marques en carrière. En mars, il tourne même à 52.3% au tir, 50% derrière l’arc et 83% aux lancers.

Certes, ce n’est pas encore Ray Allen mais, preuve de sa progression, il shoote désormais à 40.1% entre 5 et 7 mètres contre 30.2% l’an dernier et 31.6% lors de sa première saison.

La raison de cette progression ? Un gros travail effectué cet été avec Dave Hopla (ancien spécialiste du shoot des Wizards et actuel assistant de Mike Brown aux Knicks) et Rob McClanaghan, qui avait notamment aidé Derrick Rose à développer son shoot à 3-points.

Pour McClanaghan, l’argument est simple : un bon shoot rendrait la vitesse de Wall encore plus dangereuse pour les défenses.

« Je lui ai dit : je ne veux pas te voir prendre 30 shoots pas match, mais si l’occasion se présente, tu dois le prendre, » raconte McClanaghan au Washington Post. « Même cette année, il y a des matches où il a laissé passer des occasions et où j’ai dû le rappeler à l’ordre. Je lui ai dit : tu as tellement travaillé. C’est là, tu peux le réussir. Tu as travaillé trop dur pour laisser passer ce shoot. »

S’il a rectifié sa mécanique, John Wall a avant tout pris confiance et c’est tout son jeu qui en bénéficie.

« C’est juste une question de confiance. Si j’en manque un ou deux, je ne me laisse pas abattre. Les défenses vont passer derrière les écrans et voir si je peux les mettre dedans. Si j’en réussis quelques-uns, ça les oblige à changer leur manière de défendre sur moi. »

Et plus son défenseur le colle aux basques, plus il est en position de prendre son adversaire de vitesse. Simple et efficace.

Seul regret pour Wall, une blessure au genou qui l’a privé de deux mois de compétition et qui a un peu gâché le gros travail effectué cet été, même si celui-ci commence à porter ses fruits.