Il fait grise mine, le Jet. Tout frais sorti d’une défaite sur le fil à la Nouvelle Orléans, grâce à une ultime claquette d’Anthony Davis, il a reconnu ses faiblesses :
« Celle-là est pour moi. »
Avec 0/5 aux tirs et plusieurs occasions ratées pour le shoot de la gagne, Jason Terry a fini capot, et il sait bien qu’il a fauté. Depuis son transfert à Boston l’été dernier, l’arrière vétéran tourne à 10 points de moyenne (à 44% de réussite), soit sa plus faible moyenne depuis son année rookie chez les Hawks.
Moins en cannes, moins en confiance
Il semble loin le temps où il faisait régner la terreur en playoffs, avec les Mavs, pour aller chercher deux finales NBA et une bague de champion en 2011. De moins en moins en cannes, il devient un talon d’Achille dans le dispositif défensif de Doc Rivers. Du coup, il joue moins… et perd inévitablement en confiance. Mais Jet joue la méthode Coué.
« Je vais me mettre en mode agressif. Je sais très bien qu’il est temps. Quand vous avez un match comme j’ai eu [avant-hier] soir, je sais que c’est le moment de monter le niveau d’agressivité. Je suis toujours impatient d’arriver au 3 et au 4e quart. Et je continue de penser que je peux lancer la machine. Je vais essayer de me rattraper dès vendredi » bredouille-t-il aux micros du Boston Globe.
Ce n’était certainement pas l’idée qu’il s’en était fait dans son imagination, mais Jason Terry revient à Dallas dans une situation inconfortable. Certes, son équipe devrait faire les playoffs, ce qui n’est pas le cas des Mavericks, 10 e à l’Ouest (32v-36d) à l’heure de ces lignes. Mais le Jet n’a plus le même moteur.
L’accueil texan pour le relancer ?
Alors, il est circonspect et n’attend finalement pas grand-chose de ce retour (lançant un élusif « Ce sera très compétitif, on verra ce qui se passe. ») Mais pour son ancien coéquipier Shawn Marion, il n’y a pas de doute, l’accueil texan sera chaleureux pour Terry.
« Il devrait y avoir une belle standing ovation pour lui. Il a joué un rôle essentiel dans notre titre, et on a un lien pour la vie. Et ils savent ça dans le coin, et c’est tout ce qui compte. En plus, il n’est pas parti avec pertes et fracas. Le club n’a pas réussi à le resigner et il a commencé une nouvelle carrière à Boston, c’est tout. Je vais simplement le chambrer pour s’être fait dunker dessus l’autre nuit [et comment !]. Mais c’est mon gars. Je connais Jet depuis longtemps. »
L’émotion sera en tous les cas au rendez-vous pour le natif de Seattle qui a tout de même passé 8 saisons pleines avec Dirk Nowitzki et les Mavs. Rendez-vous à 2h30 cette nuit pour le coup d’envoi !