Avant leur déplacement à Utah, on ne donnait pas cher de la peau des Knicks, exsangues et incapables de gagner depuis quatre matches… Mais les hommes de Mike Woodson ont un coeur énorme, et ils s’imposent 90-83 sur le parquet du Jazz. Un revers qui peut coûter très cher à Utah, qui ne profite pas de la défaite des Lakers à Phoenix et restent à la 9e place.
Déjà privés de Stoudemire, Anthony et Chandler, les Knicks ont disputé le match avec un Kurt Thomas sur une jambe, et un Jason Kidd qui va se blesser au poignet… Mais ces Knicks-là ont un coeur énorme, et le petit cinq de départ (Felton, Prigioni, Shumpert, Copeland et Martin) va de suite donner le ton au match avec de l’agressivité, tout en jouant juste à l’image de Ray Felton très à l’aise dans ce rôle de deuxième arrière. La première mi-temps est âpre, et Kenyon Martin et Kurt Thomas font parler leur expérience et leur sens du placement. Chris Copeland confirme qu’il a vraiment l’âme d’un scoreur, mais il sait aussi passer, comme pour ce panier de Shumpert qui permet à New York d’atteindre la pause avec deux points de retard (44-42).
Au retour des vestiaires, JR Smith se réveille et ça change tout. Le joker des Knicks inscrit 10 points dans le seul 3e quart-temps, et New York prend les commandes du match grâce à une défense plus haute, et des contre-attaques.
Utah joue à l’envers, à l’image de ses intérieurs. Jefferson, Millsap ou encore Favors butent, presque bêtement, sur Martin et Thomas.
Pendant ce temps-là, Smith poursuit son festival, et c’est lui qui fait définitivement le break dans le money time, pour une victoire finale 90-83. New York en a terminé de son road trip, tandis que Utah a montré ses limites dans l’attitude et l’agressivité.
Seules ombres au tableau : Kidd s’est donc blessé à la main gauche (les radios n’ont révélé aucune lésion), et Thomas pourrait souffrir d’une fracture de fatigue (comme Rasheed Wallace).
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