Pourquoi un joueur mythique des années 1980, médaillé olympique et Hall of Famer tel qu’Adrian Dantley est-il encore obligé de travailler comme agent de circulation dans le Maryland ? Est-ce qu’il fait partie de ces joueurs qui ont dilapidé leur fortune ? Est-ce qu’il paye là des problèmes avec la justice ?
« Il n’a pas besoin de l’argent… Il ne veut juste pas rester à rien faire, et il ne voulait pas payer son assurance maladie de sa poche », raconte un proche à Dave McKenna du site Deadspin.
Hall of Famer… mais sans assurance maladie
Non, la réponse est qu’Adrian Dantley ne veut pas payer lui-même l’assurance maladie qui n’est pas couverte par sa retraite de joueur NBA. Alors, il a trouvé le parfait filon en se faisant engager comme agent de circulation dans sa ville natale de Silver Springs.
Bosseur devant l’éternel jusqu’à atteindre le 25e rang des meilleurs scoreurs de l’Histoire (devant Larry Bird ou Clyde Drexler), Adrian Dantley semble toujours eu avoir une relation particulière avec l’argent car, même durant sa carrière, l’arrière qui a accumulé plus de 3,5 millions de dollars récupérait chaque jour l’argent de poche donné par son club pour se nourrir en déplacement.
L’affaire des « 30 pièces d’argent »
Une autre anecdote rapporte que Frank Layden, le volubile coach du Jazz durant les années 1980, aurait « humilié » publiquement Dantley après que ce dernier ait décidé de quitter l’Utah en l’obligeant à payer une amende de 3 dollars en pièces de 10 centimes (les « dimes »), comme les « 30 pièces d’argent » reçues par Judas pour avoir trahi Jésus… Ah, l’ambiance mormone !
Licencié après la controverse des assistants coachs qui ne voulaient pas s’asseoir derrière le banc à Denver après le retour de George Karl, Adrian Dantley a depuis quitté le monde de la NBA. Mais il n’est pas encore prêt à arrêter de travailler !
Remerciements : Nicolas