Troisième victoire de suite pour les Wizards qui s’imposent 90-84 sur le parquet des Raptors. C’est le 7e succès en 9 matches pour les coéquipiers de Bradley Beal, seul joueur à surnager dans un match plutôt vilain à regarder.
Lancé dans une course-poursuite pour accrocher les playoffs, Toronto pourrait regretter ce revers… D’autant qu’il va désormais jouer cinq de ses six prochains matches à l’extérieur.
MVP
Brad Beal. L’arrière-shooteur des Wizards va sans doute remporter son 3e trophée d’affilée de meilleur rookie du mois. Même s’il n’a pas la créativité d’un James Harden, il en a la pureté du shoot et l’agressivité dans un style qui se rapproche finalement plutôt d’Eric Gordon. Sa lecture de la défense est un modèle du genre, et il semble toujours bien placé. C’est lui qui a permis à Washington de faire le break inscrivant quasi ses 20 points lors des trois premiers quart-temps, dont 9 dans le 3e quart-temps. Pour l’instant, il n’a pas encore de système vraiment pour lui, et c’est d’autant plus remarquable.
Le fait du match
Les contre-attaques du 2eme quart-temps. Dans un match aussi étriqué, il suffit parfois de quelques « stops » défensifs pour faire la différence. Ce fut le cas en fin de première mi-temps lorsque les Wizards ont piqué plusieurs ballons pour s’offrir des contre-attaques. Incapable de développer leur jeu placé, Washington a profité alors des cannes de John Wall pour prendre le large (jusqu’à 12 points d’avance), et finalement atteindre la pause avec + 8 (40-32).
La satisfaction
La défense des Wizards. Certes les Raptors n’étaient pas dans un grand soir, mais les Wizards ont aussi été exemplaires en défense. Notamment collectivement pour pourrir la soirée de Rudy Gay. L’objectif était de l’empêcher d’aller au cercle et de le forcer à jouer loin du panier. Ça a parfaitement fonctionné, et à ça, il faut ajouter la bonne défense sur les intérieurs avec Nene Hilario impeccable pour glisser sur les pick-and-roll, épaulé par un Emeka Okafor, véritable patron de la raquette.
Le bide
Rudy Gay. 1/11 aux tirs pour la recrue des Raptors qui s’entête à shooter de loin alors qu’il est d’abord un formidable slasher. Son unique panier du match est d’ailleurs un dunk au début du dernier quart-temps. Les Wizars avaient un plan anti-Gay et la star de Toronto n’a pas su s’adapter, ni modifier sa manière de jouer pour apporter autre chose en attaque.
À part ça
Ça va mal pour Kevin Séraphin qui n’est pas entré en jeu. Le Français vit un mois de février très compliqué… AJ Price est décidément un joker efficace. Wall gêné par les fautes en première mi-temps, il prend le relais avec brio. Dans le money time, il a aussi fait preuve de sang-froid et de justesse dans sa sélection de tirs…
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