51 matches manqués en en 2010-11, 41 l’an dernier et déjà 12 cette année. Anderson n’a pas été épargné par les blessures sur les trois dernières saisons.
Ayant appris hier qu’il allait devoir se faire opérer et manquer 6 à 8 semaines, le pivot des Cavs commence à se demander si on ne lui a pas jeté un sort.
« Je commence à me demander : Pourquoi ? Pourquoi moi ? » avoue-t-il sur cleveland.com.
Comme tous sportifs, Varejao craint les blessures, mais elles, manifestement, ne le craignent pas.
« C’est la seule chose dont j’ai peur. Je n’ai pas peur de jouer contre des gars plus costauds, mais là, c’est dur. Ça fait trois ans. C’est incroyable. »
Soutenu par ses coéquipiers et par son coach, Byron Scott, l’intérieur brésilien refuse cependant de sombrer dans le fatalisme.
« C’est comme ça. Je n’ai pas le contrôle là-dessus. A l’heure actuelle, je me concentre uniquement sur ma rééducation, sur l’opération et sur le fait d’aller mieux le plus rapidement possible. »
A moins qu’il n’apprécie pas les pivots chevelus, le destin a peut-être tout simplement décidé que Varejao ne devait pas quitter Cleveland puisque, pour la deuxième année consécutive, il va certainement éviter un transfert grâce (ou à cause) d’une blessure.