La rencontre entre les Celtics et les Knicks s’est donc terminée dans une ambiance de « bar fight ». Carmelo Anthony est carrément allé attendre Kevin Garnett devant le bus de Boston. Sur place, Mike Woodson, mais aussi la police et la sécurité du Madison Square Garden se sont placés en travers de son chemin pour éviter tout accrochage.
« C’était comme être dans la cour de récré », raconte un témoin à ESPN.
L’attente devant le bus, c’était après que Anthony soit allé hurler devant le vestiaire des Celtics. Un énervement au sujet duquel l’ailier New Yorkais ne s’est pas exprimé devant les journalistes. Mais Garnett, lui, a parlé. Et il dédramatise. Pour lui, il n’y a pas eu d’altercation.
« Juste du basketball. […] Écoutez, c’était dans le feu de l’action, les gars s’accrochent. Il essayait de booster son équipe, j’essayais de booster la mienne. Les deux équipes s’accrochaient. Sans parler du fait que ce sont les Knicks et les Celtics. »
Dédramatisation aussi pour Amare Stoudemire.
« C’était surtout des paroles », raconte l’intérieur. « Les mots sont assez aiguisés, donc quand vous dîtes certaines choses, ça vous touche et ça vous énerve un peu. Ça arrive aux meilleurs d’entre nous. On doit s’assurer de garder notre calme et voir si on peut battre une équipe comme Boston. »
« Comme ça que le jeu devrait être joué »
Doc Rivers n’a pas de problèmes non plus avec ce qu’il a vu. Au contraire.
« Il n’y a rien de mal avec le fait que ça chauffe. Ça arrive », explique le coach. « C’est un sport où on s’éclate, c’est compétitif, c’est dur parfois. C’est bien, je pense que c’est bien. Ça ne devrait jamais aller au-delà de ça. Ça m’est arrivé quand j’étais joueur aussi. Ça arrive même si vous ne le voulez pas. Et quand ça arrive, vous vous sentez très mal après. Pour moi, c’est comme ça que le jeu devrait être joué, ça doit être un jeu dur et compétitif. Je pense que dans l’ensemble les arbitres ont laissé jouer les deux équipes. Ça nous va. »
La palme de la dédramatisation et de l’humour revient quand même à Jared Sullinger.
« C’était houleux ? Où avez-vous vu que c’était houleux ? J’ai vu des trucs bien pires dans les années 80, et je n’étais même pas né dans les années 80. Donc si ça c’était chaud, je ne l’ai pas vu. »