À Denver, il y a beaucoup de joueurs de talents mais pas de superstar. Et il n’y a pas non plus de leader.
« La fenêtre du leadership est grande ouverte pour celui qui veut en prendre la responsabilité et imposer la volonté de mettre un peu plus la pression à cette équipe, qu’elle soit un peu plus professionnelle », annonce George Karl au Denver Post. « Etre plus concentrés lors des shootaround… les petites choses que les coaches aiment que l’équipe prenne en main plutôt que ce soit toujours à eux de le faire. »
Pendant l’intersaison, Karl a naturellement pensé que Ty Lawson pourrait profiter de son nouveau gros contrat pour enfiler le costume de patron. Mais le meneur de 25 ans a encore besoin d’un peu de temps.
« Il m’a envoyé des SMS tout l’été », raconte Lawson. « Leadership ? J’ai eu au moins 20 messages de ce genre dans mon téléphone. Leadership ? Qu’est ce que tu fais ? Est-ce que tu montre l’exemple actuellement ? Parfois c’était quand j’étais couché à minuit. Mais l’argument qu’il essaye de faire passer est clairement en train de passer. »
Andre Miller en attendant les jeunes
En attendant que Lawson soit totalement à l’aise dans un rôle de leader, le coach ne se fait pas d’illusion.
« Définir le leadership dans cette équipe va probablement prendre l’année. »
Pour le moment, la parole est aux anciens. Mais Karl attend que les jeunes s’emparent de la franchise.
« Je pense qu’Andre Miller est probablement notre leader « A. » Ty, Gallo, Andre Iguodala, Kenneth Faried, je pense qu’ils progressent tous mais ça n’explose pas. Je voudrais voir quelqu’un s’élever et s’emparer de ça. »
Trouver un leader, ce serait sûrement un pas de plus dans la progression de ce groupe plein de qualités.