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Interview Derek Fisher : « Le poste de meneur de jeu a changé »

Après son élimination face à OKC au premier tour des playoffs, Dallas a reconstruit par défaut, en prenant des paris risqués (Collison, Mayo, Kaman, Brand), consciente que la transition serait difficile. Sans Dirk Nowitzki  dont le retour ne cesse d’être repoussé, elle en deviendrait presque cauchemardesque. Les Mavs restent sur trois défaites de rang et inquiètent. En « off », certains éléments dressent un constat amer des lacunes d’un groupe inconstant. C’est justement pour mettre de l’ordre dans une maison sans patron que Rick Carlisle et Mark Cuban ont rapatrié Derek Fisher, censé résoudre une partie des problèmes chroniques au poste 1.

A 38 ans, Fish ne déçoit pas. En huit matches ses stats bien plus reluisantes que celles affichées à OKC (9,4 pts et 3,9 assists) et il reste même sur une flambée à 20 unités contre les Wolves. Son adresse est encore trop faible (35%) mais comme il nous le déclarait la semaine passée, « avec les matches qui vont s’accumuler je vais être de mieux en mieux. » L’ancien Laker fait son boulot mais Dallas reste malade. L’huile de « poisson » n’est pas encore le remède attendu.

« Il y a du potentiel dans cette équipe mais on doit le comprendre et comprendre aussi ce qu’on doit faire pour gagner des matches. Le groupe est jeune, c’est un nouveau processus qui commence pour Dallas et je veux aider. Je suis reconnaissant de l’opportunité qui m’est offerte car j’aime toujours ce métier », nous confie le quintuple champion NBA.

A Dallas, sans femme, ni enfants

Même éloigné de sa femme et de ses quatre enfants restés à LA « ça sera difficile mais il faut faire avec », le meneur vétéran « aime toujours la discipline et le travail » nécessaires pour continuer d’évoluer au plus haut niveau. La preuve, quand il s’entraînait tous les jours à Los Angeles (au Spectrum d’El Segundo, où on l’a croisé plusieurs fois) Fisher regardait « tous les matches et tous les boxscores. Je regardais beaucoup les autres meneurs, pour analyser comment préparer les match-up contre ces gars. Le poste de meneur évolue, ce n’est plus le même et je dois m’ajuster. Je ne vais pas essayer d’être ce que je ne suis pas ».

Dans le système Carlisle, avec un pivot lent comme Kaman, les vieilles cannes du Fish sont encore productives. Bizarrement, il score presque trois fois plus quand Dallas perd (13,3 contre 5,5 points), « même si mon rôle est différent de celui à OKC ». Justement sur son rôle, l’intéressé est lucide :

« Mes cinq titres me suivent où que j’aille, donc oui je dois être un leader dans le vestiaire. Je comprends ce business, ça aide. L’équipe est jeune, elle doit encore construire une alchimie collective. Mon approche de chaque match ne change pas et j’essaye vraiment d’apporter mon expérience et ce que le coach me demande sur le parquet. »

Il le dit avec le sourire, sa passion « est intacte ». Celle de Mark Cuban aussi, et les deux aimeraient commencer à voir des victoires. Cela sera pour 2013 ?

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