La victoire des Knicks s’est construite en 18 minutes mais elle a perdu un peu de sa saveur et de son ampleur avec la blessure de Carmelo Anthony et le come-back des Lakers.
Melo blessé à la cheville et un Kobe Bryant désireux de ne pas se faire humilier à New York ont bien failli coûter le match aux Knicks. Mais l’intelligence et l’adresse des Knicks ont permis de sécuriser la victoire (116-107) pour ainsi rester invaincu à domicile.
1er quart-temps : 22 pts pour Melo, 27 pour les Lakers
L’attente était bien là et l’atmosphère du Madison Square Garden est monté d’un cran dès l’entame de match. Carmelo Anthony continue sur lancée de son match contre Brooklyn avec 3 paniers à 3 pts de suite. Les Knicks mènent déjà 11-2 après seulement quelques secondes.
Kobe Bryant, comme chez lui à New York, lui répond avec là aussi 3 paniers primés. Les deux hommes sont très en forme, et comme à Cleveland avec Kyrie Irving, Bryant veut livrer un vrai duel contre Melo. Mais le Knick est trop fort en premier quart-temps avec 22 pts ! Raymond Felton profite aussi des largesses de la défense des Lakers, pour aller défier avec succès les grands.
« On ne gagnera pas si on prend 30 ou 40 pts par quart-temps » prévient Mike D’Antoni durant un temps-mort du premier quart temps.
Il ne sera pas entendu. À la fin du premier quart temps, les Lakers ont encaissé 41 pts à 74 % au shoot (17/23) et « seulement » marqué 27 pts. Los Angeles a voulu répondre à 3 pts, avec 14 shoots pris sur 24 derrière la ligne. Bryant est déjà à 13 pts mais il est seul, comme souvent et en face, Melo a quasiment marqué autant que les Lakers.
Une défense qui n’en est pas une
Le début de second quart-temps est un calvaire pour les Lakers. Rasheed Wallace, Steve Novak et Jason Kidd continue de plomber à 3 pts les joueurs en violet et jaune. Après 18 minutes de jeu, New York mène de 26 pts avec un total ahurissant de 58 pts !
Les Lakers ne défendent pas. Ils laissent la raquette ouverte, les rotations sont inexistantes et un joueur comme Felton se régale. Ensuite, les espaces à 3 pts sont nombreux et aucune envie de contrarier ces shoots ne se fait sentir. Même Magic Johnson sur Twitter continue de criquer en direct le match des Lakers.
Une fois ce mouvement de folie de New York passé, le pourcentage baisse et l’intensité aussi. Los Angeles défend aussi un peu mieux et en 6 minutes, ils n’encaissent que 10 pts. Mais si la défense va un peu mieux, l’attaque ne peut rien faire pour réduire l’écart (68-49). Malgré les efforts de Dwight Howard (16 pts), notamment aux lancers-francs (4/5).
Bryant entre grimace et espoirs
Comme si cela n’était pas suffisant, Bryant a mal au dos. Il s’applique des poches de glace en bas du dos pendant la mi-temps et grimace souvent sur le terrain. Mais il n’est pas le seul, Anthony se tord la cheville après une lourde chute sur une faute d’Howard. Il ne reviendra pas du match.
Mike D’Antoni tente un pari, réussi qui plus est, avec Devin Ebanks. Tout n’est pas parfait dans son jeu, mais il apporte. L’essentiel à ce moment-là, alors que les Lakers sont toujours la tête sous l’eau (86-66). Bryant, malgré la douleur, va redonner espoirs en marquant quelques paniers en fin de quart-temps. L’écart n’est plus que 13 pts (93-80), le rêve est encore permis.
Voir des progrès
Avec un Metta World Peace retrouvé et l’impact d’Howard, les Lakers retrouvent confiance et s’imaginent qu’ils peuvent gagner ce match. Un incroyable panier de Bryant à 3 pts dans le coin rend les choses possibles (106-99) mais les Knicks réagissent dans la foulée avec Novak, toujours aussi adroit.
L’arrière des Lakers aura multiplié les paniers en fin de match, mais les Knicks auront finalement réponse à tout. Sur le terrain, les Lakers ont encore, peut être plus que jamais, montré des incroyables lacunes défensives mais mentalement pour une fois, un sentiment de révolte, une envie de se battre est apparue.
Les Lakers ont pris deux fois 58 pts, la première fois en 18 minutes, la seconde en 30 minutes. On peut y voir des progrès, à l’heure actuelle et avec en plus une possible blessure de Bryant, il faut bien trouver des raisons de se rassurer.
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