Evénement : Rashard Lewis a re-dunké !

L’info était peut-être passée inaperçue dans la boucherie d’hier soir qui a vu le Heat dévorer tout cru les Nets (103-73) mais Rashard Lewis le trentenaire a retrouvé un peu de son jump, et 4 de ses 13 points sont venus sur deux dunks.

« Je ne l’avais plus vu dunker depuis le lycée. Donc oui, c’était une super soirée ! » rigolait Chris Bosh, son voisin de vestiaires.

Lewis revient de loin

Le second degré est évidemment de rigueur pour ce papier. Mais dans le fond, ce n’est pas si innocent que cela, et surtout pas pour Lewis lui-même. Rashard avait touché le fond à Washington l’an passé ; il subissait le traitement par ondes pulsées pour soigner ses quadriceps réticents (Wade avait utilisé cette machine en 2008). Un traitement très douloureux mais aussi très efficace.

« Il nous a dit que ces dunks là étaient pour nous ! » confiait Jay Sabol, le préparateur physique du Heat, à Israel Gutierrez d’ESPN.com.

Car Lewis revient de loin. Un jour avant le début du camp d’entraînement, il avait encore une grosse séance d’ondes pulsées dans les guibolles. Autant dire que son premier match a été rude…

« J’étais extrêmement fatigué. Je ne rentrais pas un tir, je ne sentais pas mes jambes. C’était très frustrant. » narre Rashard.

Le Heat pour jouer le titre !

Après le camouflet Washington, Lewis avait consenti le minimum salarial dans l’espoir de relancer sa carrière. Il s’est mis beaucoup de pression et, plus que son club, le joueur lui-même avait mis la barre très haute.

« Je le voyais sur son visage. Il arrivait dans une nouvelle équipe aussi, donc il voulait prouver qu’il était utile. Mais il a persévéré. Ce n’est pas facile d’arriver et de rentrer dans le rôle qu’on t’a assigné. Et il l’a fait plus rapidement que prévu. On sait qu’il peut rentrer des gros shoots, il l’a fait durant toute sa carrière. Et de le voir réussir ça si tôt dans la saison, c’est très excitant pour la suite. » commentait Dwyane Wade.

Avec 53% de réussite donc 47% à trois points, Lewis n’est pas encore arrivé à son optimum physique. Le staff du Heat continuera d’étirer ses vieilles jambes délaissées pendant trop longtemps, et Lewis (et à la même enseigne, Ray Allen) devrait recouvrer encore plus de facilité dans son jeu.

« A Washington, c’était déjà dur pour moi de trouver du jump pour mon shoot en suspension. Et donc ça vous laisse entrevoir combien je suis content maintenant. Mais je leur ai dit que c’était mon quota pour le mois » conclut Lewis dans un sourire.

Pas de quoi rassurer le reste de la ligue concernant le Heat et sa domination à venir…