En 2007, après le départ de l’un pour Boston et de l’autre pour Orlando, Ray Allen et Rashard Lewis mettaient fin à une collaboration de plus de quatre ans sous le maillot des Sonics de Seattle.
Cinq ans plus tard, à maintenant 37 et 33 ans, les voici de nouveau réunis à Miami est force est de constater que leur amitié n’a pas pris une ride.
« J’étais chez moi quand j’ai appris qu’il allait signer à Miami, » confie Ray Allen à Real GM. « J’étais très heureux. Je l’ai appelé de suite et il m’a dit qu’il était aussi impatient qu’on rejoue ensemble. »
Meilleurs marqueurs des Sonics entre 2003-04 et 2006-07 avec 44.6 points par match à eux deux (24.6 pour Allen, 20 pour Lewis) et une adresse à 3-points proche des 39%, les deux compères n’ont en revanche pas connu leurs meilleures années sur le plan collectif à Seattle (155v-173d et une seule qualification en playoffs).
Toutefois, ils gardent un profond respect mutuel, surtout Rashard Lewis qui considère un peu Ray Allen comme son mentor.
« Il m’a aidé à obtenir ma première sélection au All-Star. Il m’a appris à quel point c’est important de prendre soin de son corps. Je l’ai écouté et cela m’a beaucoup aidé dans ma carrière. Et j’applique toujours ses conseils aujourd’hui. »
« C’est comme une deuxième famille »
Étonné et flatté de voir que Lewis utilise encore ses petits trucs et astuces 5 ans après, Ray Allen est surtout heureux de retrouver un ami fidèle. D’autant plus qu’il ne connaît personne à Miami, tout comme Lewis.
« Avoir Ray ici rend les choses plus faciles pour moi et ma famille, » confirme Lewis. « Mes enfants auront d’autres enfants avec qui jouer et je sais que sa mère s’en occupera. Ma femme pourra appeler la sienne pour sortir. C’est comme une deuxième famille. »
Une famille avec qui il adorerait pouvoir partager quelque chose de spécial en juin prochain.
« Gagner avec Ray serait génial. Il a déjà un titre mais se retrouver à la fin de nos carrières et en gagner un ensemble serait formidable. Ca serait un peu comme si on bouclait la boucle. On a commencé ensemble et on pourrait gagner ensemble. »
Bien que très anecdotique à ce stade de la saison, il est plutôt amusant de constater que si vous ramenez leur stats à 36 minutes, les deux hommes n’avaient plus été aussi prolifiques depuis la saison 2006-07, leur dernière à Seattle.