Impatient de retrouver les terrains, Kevin Séraphin n’a pas déçu face aux Celtics. Il a même été très bon avec ses 19 pts, 7 rbds à… 8/9 aux tirs !
Mais voilà, le Français perd un ballon important à 28 secondes de la sirène, et c’est le symbole d’une équipe de Washington qui rate le coche dans le money time.
« On a oublié les systèmes » regrette Jordan Crawford.
Et face à des Celtics disciplinés et agressifs, ça ne pardonne pas…
Pourtant à la faveur d’un 16-4 signé du tandem Cartier-Séraphin, les Wizards avaient enfin pris l’avantage pour mener 86-84. Il restait alors 3 minutes à jouer, et le 1/14 aux tirs et le 17-2 encaissé du début de match n’était plus qu’un mauvais souvenir.
Sauf que derrière, les Celtics vont sortir les barbelés dans un Verizon Center qui s’époumone à coups de « De-Fense ». Sauf que Paul Pierce le réduit au silence sur un 3-points qui redonne l’avantage aux Celtics (87-86). Et derrière ? Derrière, on va vivre 150 secondes étouffantes, faites de déchets et d’agressivité.
C’est bien simple, il n’y aura plus un seul panier jusqu’à la fin du match. C’est en fait Jason Terry sur deux lancers à deux secondes de la fin qui va clore la marque (89-86).
« Notre défense doit étouffer l’adversaire, et on ne doit pas les laisser en vie. Ce soir, on leur a donné une opportunité et ils ont failli en profiter » conclut Pierce.
Devant son public, les Wizards ont montré de belles qualités de courage et d’abnégation. Le banc est bien plus séduisant que le cinq de départ. Et sans John Wall, ni Nene Hilario, ça risque d’être un scénario récurrent…