Déterminé à faire ses preuves, Fab Melo va progresser en D-League

Avec l’arrivée de Darko Milicic, Fab Melo a définitivement fait un trait sur les petits espoirs qu’ils pouvait entretenir d’avoir un rôle dans la rotation des Celtics. Mais le rookie sorti de Syrcause ne se décourage pas. Au contraire, il bosse beaucoup. Au point de presque vouloir trop bien faire.

« J’essaie de tout faire trop vite », explique Melo au Boston Herald. « Je dois juste essayer de ralentir et ça ira. Je sais ce que je dois faire, mais c’est dur parce que je veux vraiment bien jouer et leur montrer que j’apprends. »

La motivation du pivot est donc tout sauf un problème pour ses dirigeants.

« C’est clair qu’ilveut vraiment être un bon joueur », confirme Danny Ainge. « Il nous l’a montré depuis l’été et pendant tout le camp. »

La patience comme maître-mot

Mais Melo a découvert le basket sur le tard. Lui-même avoue ne pas avoir eu vraiment de concurrence au lycée, ce qui veut dire qu’il n’a que ses deux années à Syracuse en terme de basket joué contre des opposants à sa hauteur. Ce qu’il lui faut, c’est donc de l’expérience.

« On espère qu’on va avoir le luxe de lui donner beaucoup de temps d’entraînement, du temps dans la ligue de développement et, on l’espère, quelques opportunités de jouer quelques minutes en NBA », annonce Ainge.

Un parcours qui ne fait pas peur au joueur.

« Je connais le système. C’est comme quand je suis arrivé à Syracuse. Je n’avais pas d’expérience et j’ai dû faire mes preuves pour accéder aux échelons supérieurs. […] Je suis patient. Bien sûr, parfois, après le match quand je joue peu, je suis un peu frustré. Mais je ne suis jamais découragé. Je connais mon potentiel, et je sais que je peux être très bon si je travaille dur. Je vais continuer à bosser et je sais que mon heure va venir. »

Forcément, ce genre d’état d’esprit ne peut que plaire aux Celtics. Ce discours ne doit d’ailleurs pas être étranger à la décision de Danny Ainge et son staff de parier sur le Brésilien lors de la dernière Draft.