Les entraînements en NBA ne durent généralement pas plus de deux heures. Ceux de Pat Riley, qui s’étalaient sur trois heures, étaient d’ailleurs considérés comme les plus difficiles de NBA. Et hier, à Charlotte, Mike Dunlap a fait mieux en ne lâchant ses joueurs qu’après quatre heures d’exercices.
« C’était tellement long que je ne sais pas quelle heure il est », lâchait Matt Carroll, exténué, à la fin. « Si vous me dites qu’il est cinq heures de l’après-midi, je vous crois. Peut-être que c’est le cas, je ne sais pas ».
La séance, démarrée à 10 heures, s’est en fait terminée à 14 heures. Un durée inhabituelle mais sans doute nécessaire pour Charlotte, après une saison marquée par le plus mauvais pourcentage de victoires de l’histoire de la NBA.
« Le plus dingue, c’est que je ne me souviens pas être resté en place une seule seconde », continue Matt Carroll dans le Charlotte Observer. « Il vous demande de tellement penser et vous travaillez tellement dur physiquement. Vous ne vous en rendez pas compte mentalement parce que vous essayez juste de suivre. Il se passe tellement de choses que vous ne voyez pas le temps passer ».
C’est la stratégie de Mike Dunlap : surcharger ses joueurs d’informations à l’entraînement.
« Je veux qu’ils soient prêts à faire face à l’adversité lorsqu’elle se présente en match, que ce soit un mauvais coup de sifflet ou quelque chose comme ça. À l’entraînement, nous essayons de les surcharger avec ce type de facteurs, pour que ce soit plus dur qu’un match. Comme ça, les rencontres deviennent simples ».