[Preview 2012/13] Numéro 6 – Los Angeles Clippers • Basket USA

A partir du 3 septembre et jusqu’au début de la présaison, Basket USA vous propose ses previews pour la saison régulière. Cette année, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.

Ils avaient entamé l’été tambour battant avec le recrutement coup sur coup de Lamar Odom pour son retour aux sources, Jamal Crawford le détonateur de Portland et finalement le vétéran Grant Hill avait aussi cédé à la tentation des Clippers. Au point d’en faire le meilleur club de LA ?

C’était sans compter sur la ressource du GM des Lakers Mitch Kupchack qui a ramassé deux All Stars en Howard et Nash. Mais pour les parents pauvres de Los Angeles, l’intersaison a été très fructueuse et après une belle saison couronnée par une demi-finale à l’Ouest, l’escouade du double champion olympique Chris Paul et ses acolytes patrouilleurs de l’espace repart à l’assaut.

ETAT DES LIEUX

Arrivés en playoffs sur les genoux, Griffin et Paul n’ont pas pu tenir face à San Antonio. Del Negro avait trop tiré sur la corde, et pour cause, après la blessure de Billups, les Clippers n’ont jamais réussi à retrouver leur rythme de croisière. Avec son retour, LA va retrouver son général en chef qui, n’en déplaise à CP3, est bien le leader vocal dans les vestiaires, lui le champion et MVP des Finales avec Detroit.

Mais sur le terrain, Paul est bien le patron. C’est lui qui alimente les planeurs Jordan et Griffin. C’est lui qui dicte le tempo tout en accélérations et changements de rythme. Avec Odom, Crawford, Butler (ou Hill), plus Barnes et Bledsoe, les Clippers disposent d’une longueur de banc rare en NBA. Les spécialistes s’accordent à dire que la question essentielle réside dans la personne de Vinny Del Negro : pourra-t-il gérer les questions de temps de jeu qui ne manqueront pas avec un roster si riche ?

ARRIVÉES

Lamar Odom (Mavs), Jamal Crawford (Blazers), Grant Hill (Suns), Ryan Hollins (Celtics), Willie Green (Sixers), Ronny Turiaf (Heat), Matt Barnes (Lakers).

DÉPARTS

Mo Williams et Randy Foye (Jazz), Reggie Evans (Nets), Nick Young (Sixers), Brian Cook (Wizards), Ryan Gomes, Kenyon Martin, Bobby Simmons.

LE JOUEUR A SUIVRE

Lamar Odom

Il revient à ses premières amours. Après son épisode catastrophique dans l’univers impitoyable de Dallas, Lamar Odom retourne à LA, mais cette fois aux Clippers, là où tout avait commencé avec sa draft en 4e choix en 1999. Reposé après une saison tronquée, l’ailier double bagué voudra retrouver ses standards statistiques après son exercice catastrophique : 7 points, 4 rebonds et 2 passes en 21 minutes.

Capable de défendre sur plusieurs postes, comme de jouer les « point forward » en attaque en créant du jeu pour ses partenaires, étant trop rapide pour les ailiers forts et trop costaud pour les ailiers shooteurs, l’ancien meilleur 6e homme devrait trouver sa place dans un effectif qui donne la part belle au jeu rapide et instinctif. Ça pourra difficilement être pire que la saison passée en tous cas…

[Petite mention à Eric Bledsoe également qui revient après une saison quelque peu gâchée par les blessures. En doublure de CP3, le meneur avec de la TNT dans les jambes sera sans aucun doute un joueur à suivre aux Clippers !]

LE CINQ PROBABLE

Chris Paul – Chauncey Billups – Grant Hill – Blake Griffin – DeAndre Jordan

LE BANC

Eric Bledsoe, Jamal Crawford, Caron Butler, Matt Barnes, Lamar Odom, Ryan Hollins, Ronny Turiaf, Willie Green, Travis Leslie, Trey Thompkins.

MASSE SALARIALE

70 millions de dollars (10e sur 30)

OBJECTIF

Depuis l’arrivée de Chris Paul, les playoffs sont un acquis. Il faut désormais passer la seconde et prétendre à atteindre la finale de Conférence Ouest. L’effectif formé est capable de réussir une belle saison et donc d’obtenir un possible avantage du terrain… mais pour le premier tour seulement. La suite devrait être plus compliquée. Mais n’oublions pas de mentionner l’énorme marge de progression du club avec Griffin et Jordan dans la peinture, et l’apport non négligeable du joker offensif, Jamal Crawford. Grant Hill sera là pour encadrer cette jeunesse conquérante et pourquoi pas… On peut rêver, non ?