Mitch Kupchak pense que les Lakers sont la bonne équipe pour Dwight Howard

L’été prochain, Dwight Howard sera free agent et pourra donc quitter Los Angeles. Une perspective qui n’effraie pas le GM de la franchise, Mitch Kupchak, qui pense que les Lakers ont tout les atouts pour conserver le pivot.

« Notre volonté était simplement de le faire venir pour qu’il passe une année à Los Angeles en gagnant beaucoup de matches, en jouant pour le titre, en découvrant nos fans qui ne sont pas présents qu’en Californie », explique-t-il à Sports Illustrated. « Quand nous allons à New York, Charlotte, Utah ou Phoenix, il y a toujours deux ou trois cents fans qui sont là avec des maillots des Lakers ».

D’autant que Los Angeles offre une exposition inégalée pour les joueurs.

« Je pense qu’il sentira vite que c’est un endroit spécial et un mode de vie qui lui convient. C’est une ville assez grande pour qu’il n’y ait pas qu’une seule star et il y a tellement de fans des Lakers que vous ne pouvez pas perdre votre célébrité. Vous pouvez toujours être spécial dans une ville aussi grande. C’est notre approche et nous verrons bien où nous en sommes dans un an ».

En attendant, Mitch Kupchak a encore fait des miracles en faisant venir Steve Nash et Dwight Howard cet été. Mais le GM ne s’enflamme pas et se rappelle des arrivées de Gary Payton et Karl Malone en 2003.

« Sans un ou deux ans de jeu en commun, vous ne pouvez pas avoir de recul. Je me souviens que nous avions réalisé un superbe été en 2003 en recrutant Karl Malone et Gary Payton alors que Shaq et Kobe étaient là, mais nous avons presque été sweepés en finale. Il est vraiment trop tôt pour s’enflammer et les GMs ont du mal à se projeter dans le futur. Il faut patienter parce que vous vous attendez toujours à rencontrer des problèmes ».

Et ce qui inquiète surtout le dirigeant des Lakers, c’est l’âge de ses joueurs.

« Le meilleur exemple, ce sont les gens qui me disent : ‘Hey, Mitch, tu as un cinq majeur incroyable. Est-ce que tu pourrais espérer mieux ?’ La première chose qui me vient à l’esprit, c’est : ‘Oui, j’aimerais qu’ils aient tous 25 ans’. »