Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre ! Et vous pouvez décliner l’assertion à l’infini avec cette équipe américaine à l’effectif long comme un bras (musclé). Kobe Bryant lance les hostilités, LeBron James suit, puis Kevin Durant explose avant que Melo n’affole à son tour les compteurs. Une démonstration de force du Team USA en demi-finale face à l’Argentine qui n’a pu que constater les dégâts (109-83).
Kobe est bien là !
Il avait commencé le tournoi en sourdine, en maraudeur, en vétéran, mais Kobe Bryant est l’homme des grands rendez-vous. Honte à ceux qui en avait douté. L’arrière des Lakers inscrit 11 points en moins de 5 minutes pour impulser le bon tempo à son équipe (18-6). L’Argentine souffre d’emblée face à la furia américaine mais grâce à un 13-6 pour clôturer le premier quart, limite la casse (24-19).
Carlos Delfino continue de plaider sa cause pour un nouveau contrat NBA en reprise de second quart. Il permet à sa sélection de ne pas décrocher car en face, Coach K a décidé de relancer ses titulaires face à la décrue d’intensité dégagée par ses secondes lames. Résultat, LeBron James se régale de son physique de tanker pour pénétrer la défense argentine.
L’Argentine ne peut lutter physiquement
Melo place un petit dunk ligne de fond et l’écart atteint les 10 longueurs (45-35). Ginobili rentre quant à lui un tir primé au buzzer de la mi-temps et l’Argentine reste à portée de fusil (47-40). Malgré sa nette infirmité sous le cercle (23-12 en faveur des USA aux rebonds), l’Albiceleste reste au contact, c’est presque miraculeux.
Et le jeu reprend avec style puisque Ginobili remet ça derrière l’arc. Il remet à lui seul son équipe dans le droit chemin (51-46). Mais, malheureusement, il est bien le seul. Luis Scola est éteint par la défense agressive des intérieurs américains alors que Delfino baisse les bras face à la puissance de LeBron James.
KD et Melo en concours à trois points
Ce dernier nous place un dunk dont il a le secret, et le premier KO technique est clairement dans l’air londonien (64-51). Kevin Durant choisit alors son moment pour sortir les flingues de compétition. Le pistolero d’OKC dégaine à quatre reprises (19 points sur le match) dans la période et l’écart devient vertigineux (74-57).
Le dernier quart va tourner tranquillement, peut-on penser. Que nenni, les américains sont affamés. Ils ne s’arrêtent jamais d’attaquer leur adversaire, et les pauvres Argentins en ont déjà eu assez. Melo, qui était particulièrement véhément aux rebonds, se fait vengeance tout seul en rentrant également quatre bombes à trois points… en 1 minute et 40 secondes. Toujours plus loin, toujours plus filoche, Anthony assomme définitivement l’Argentine (90-64).
LeBron James si complet, si facile
Finalement, quelques tirs supplémentaires et un beau alley oop du néo-Nugget Iguodala amènent le score final à 109-83. L’Argentine ne pouvait pas lutter. Ginobili (18 points) a encore été exemplaire mais face à une équipe si dangereuse à tous les postes, c’était bien trop juste. LeBron James termine à 18 points, 7 rebonds et 7 passes sans avoir l’air d’y toucher.
La revanche de Pékin aura bien lieu. L’Espagne a lutté mais, montant en régime durant les matchs couperets, parvient à nouveau à se hisser en finale. Elle y revient avec un goût de revanche alors que Team USA essaiera de réaliser la passe de deux avec cet alliage des générations JO 2008 et Mondial 2010. L’or olympique peut-il quitter l’Oncle Sam ?