Ils ont été vaillants, ils ont été adroits en fin de match, ils ont été proches de l’exploit, mais les Britanniques ont manqué de lucidité. Ils n’ont pas réussi à faire la dernière faute qui aurait pu leur offrir une dernière possession et la possibilité d’aller en prolongation.
Ils s’inclinent donc contre une Espagne (79-78) qui n’a pas convaincu et qui s’est fait peur en fin de match. Les Britanniques perdent leur troisième match du tournoi, sûrement le plus cruel.
Un jeu unidimensionnel
Les Espagnols démarrent mieux que contre l’Australie et infligent un 6-0 aux Britanniques. Mais Joel Freeland est lui aussi déjà chaud, il marque les 8 premiers points de son équipe, avec notamment deux paniers à 3 points. Comme la Tunisie, deux jours plus tôt, contre Team USA, les Britanniques shootent essentiellement à 3 points. Du coup, si les shoots ne rentrent pas, il faut défendre. Malgré tout, les Espagnols jouent un basket trop fluide et ils prennent le large (24-15).
Le jeu de passe des Espagnols est toujours au top, et la Grande Bretagne éprouve des difficultés à suivre le rythme (33-22). Seulement, leur fond de jeu change, il y a plus de variété, plus de danger et ils réussissent à revenir (37-29). La Grande Bretagne remporte même le second quart temps (14-13) du match.
Les Espagnols n’arrivent pas accélérer
Comme d’habitude, au fur et à mesure du match, Serge Ibaka fait du dégât au dunk et au contre et Rudy Fernandez nous offre le panier de la soirée avec un lay back main gauche. Mais les Britanniques n’abdiquent pas, même si les Espagnols récupèrent quelques points d’avance (60-48). Il manque ce petit coup de pouce qui a permis aux Espagnols de dominer largement les Australiens il y a deux jours.
Luol Deng énorme
Les Espagnols connaissent un début de quatrième quart temps compliqué et ils ne marquent qu’un seul panier après 3 minutes 30. Plus physiques et plus collectifs en défense, les Britanniques s’appuient sur Luol Deng en attaque (64-56). L’ailier des Bulls prend le match en main, il enquille les paniers et fait douter les champions d’Europe (73-69).
À une faute près…
Les Britanniques ont alors le ballon pour égaliser, mais l’Espagne gère mieux les dernières possessions. Néanmoins, après plusieurs paniers complètement fous à 3 points dont un énorme de Luol Deng, les Britanniques sont à une faute de pouvoir égaliser, mais ils oublient de la faire ! La fin de match de folie de Deng et les 30 points en quatrième quart temps auraient du permettre à la Grande Bretagne de rêver. Il n’a manqué qu’une seule chose : une faute.