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Nicolas Batum : « quasiment de retour à 100 % »

Après avoir passé presque toute la préparation sur le banc en raison d’un problème d’assurance, Nicolas Batum aborde ces Jeux olympiques avec énormément d’enthousiasme. Celui qui a récemment signé un contrat de quatre ans pour plus de 46 millions de dollars avec les Portland TrailBlazers se dit prêt à tenir le rôle du lieutenant dans cette équipe de France.

Vingt ans après la Dream Team de Barcelone, est-ce que vous êtes admiratifs au moment d’affronter les États-Unis ?

On n’est pas admiratif. Ça reste douze mecs très forts, on les respecte, c’est sûr. Ils imposent le respect : t’as les quatre meilleurs marqueurs NBA dans la même équipe, t’as je ne sais pas combien de MVP, enfin voilà quoi. Tu ne peux que respecter cette équipe-là. Après, admiratif, non. On les joue toute l’année, on les voit tout le temps. Pour moi, ce ne sont que douze joueurs de basket avant tout.

Est-ce que ça veut dire qu’ils sont prenables à vos yeux ?

Oui. Vraiment. Mais je pense que tout le monde le sait. Contrairement au basket d’il y a 20 ans quand la Dream Team est arrivée, le reste du monde a évolué aussi. Et ils ne gagnent pas de 40 ou 50 points. Ils ont battu la République dominicaine de 50, oui, la Grande-Bretagne de 30, oui. Mais l’Argentine, le Brésil… L’Espagne, je n’en parle pas car les Espagnols n’ont pas joué. Ils ont fait un non-match en cachant des trucs je pense. Mais voilà, ça se resserre et ils ne sont pas imbattables. Sur un jour où ils ne sont pas bien, contre une équipe qui est dans un grand jour, on ne sait jamais ce qui peut se passer. La Grèce l’a fait il y a six ans. Une équipe sans joueur NBA face à LeBron James, Chris Paul, Dwight Howard, Carmelo Anthony, certes tous jeunes, mais ça reste des grands noms, il faut le faire.

Avec toute la fête qui entoure les Jeux olympiques, comment fait-on pour rester concentré ?

(rires) C’est pas évident, surtout hier (mercredi) car on en a profité à fond. On a tout de suite foncé à la cafet’ quand on est arrivé parce que c’est vraiment un truc énorme. Après on a tout visité, on est allé partout, on a fait tout ce qu’il y avait à faire. C’était journée découverte. L’entraînement, après, n’a pas été fameux car on n’avait pas de jambes. Mais maintenant, c’est bon, on est concentré.

La cafet’ du village olympique, ça vous a plu ?

C’est génial ! C’est ouvert 24 heures sur 24, tu peux manger ce que tu veux, quand tu veux. Pour tester, on y est retourné à 1h00 du matin pour voir si c’était vrai. Et c’est vraiment ouvert en fait. T’as tout. Tu peux mettre en même temps dans ton assiette du chinois, de l’africain, de l’anglais et te faire un McFlurry à la fin. (rires)

Pour revenir au basket, est-ce que ce match contre les Américains tombe au bon moment ?

Les jouer d’entrée, c’est très bien. C’est peut-être là qu’ils seront le plus prenables, comme on a fait il y a deux ans contre l’Espagne en Turquie. C’est un match qu’on doit jouer. Ce n’est pas parce que ce sont les Américains que c’est un match de gala. C’est un match de poule comme un autre, même si c’est un gros match pour tout le monde, que c’est une belle affiche et que c’est notre premier match aux JO pour tous les joueurs ici.

Au-delà de ce match, c’est tout le début du tournoi qui va être difficile avec l’Argentine et la Lituanie juste après. C’est pas forcément l’idéal, non ?

Ben justement, si. Il faut qu’on soit concentré et qu’on rentre direct dans la compétition. On n’a pas eu la meilleure préparation, certes. Mais quand tu as l’envie et la rage sur le terrain, ça domine tout le reste. Et nous, on est prêt à attaquer et on est prêt à y aller.

Toi aussi, tu te sens prêt ?

Ah oui, moi je suis prêt à attaquer. Je n’ai plus envie d’attendre, j’ai hâte d’être à dimanche. C’est revenu assez vite. Contre l’Australie je n’étais vraiment pas dedans en première mi-temps, mais la deuxième ça allait. Et à l’entraînement on a fait beaucoup de jeu et petit à petit ça revient. Ça commence vraiment à revenir et je suis quasiment de retour à 100 % là.

Le fait d’avoir fait 2009, 2010 et 2011, ça doit aussi forcément t’aider ?

Oui car j’ai connu plein d’expériences différentes à chaque fois. En 2009, j’étais le petit jeune. En 2010, j’ai été promu leader d’équipe, mais j’ai fait beaucoup d’erreurs, ce qui m’a permis d’apprendre énormément. L’année dernière, j’ai fait un bon Euro. Maintenant c’est à moi de confirmer ça. On sait que TP c’est le « big boss », le patron, le leader de cette équipe-là, et moi je suis le lieutenant. J’essaie d’être là quand il a besoin de moi.

Propos recueillis par Romain Brunet

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