Brandon Roy : « je ne reviens pas pour jouer 15 ou 20 minutes »

Aperçu sur les terrains ce week-end à l’occasion de la ligue Pro-Am, Brandon Roy s’était également exprimé quelques jours plus tôt sur son retour. L’occasion de constater que, huit mois après avoir annoncé sa retraite sportive, il n’a rien perdu de sa motivation. Bien que celle-ci ait été mise à rude épreuve.

« Les deux premiers mois, je ne voulais pas voir de basket, » explique-t-il à une radio de Seattle, KJR. « Je ne voulais même pas jouer. J’essayais de trouver d’autres choses à faire mais ça restait en permanence dans un coin de ma tête alors petit à petit j’ai recommencé à jouer. »

Après quelques parties disputées avec quelques cousins et amis chez lui, Brandon Roy est rapidement confronté à l’évidence : il veut retrouver le haut niveau. Physiquement il se sent bien mais ignore encore si ce projet n’est qu’un doux rêve ou une vraie possibilité.

« J’ai commencé à penser que cette période de repos était peut-être la meilleure chose qui me soit arrivée. Je suis donc allé à Los Angeles pour travailler avec un médecin qui avait déjà aidé plusieurs joueurs. Une fois mon traitement terminé, je me sentais en pleine forme. C’est à ce moment que j’ai repris le chemin du gymnase pour travailler et commencer à préparer mon retour. »

Malgré les entraînements de plus en plus intenses, ses genoux ne le font toujours pas souffrir. Brandon Roy comprend donc que son rêve va se réaliser et la délivrance intervient quelques semaines plus tard lorsqu’il intègre officiellement l’effectif des Wolves.

Néanmoins, pour l’ex-star des Blazers, ce retour ne représente en rien une finalité.

« Vous me connaissez, je reviens pour jouer. Je ne serais pas revenu si c’était seulement pour jouer 15 ou 20 minutes. J’ai la conviction qu’un avenir brillant m’attend mais je ne veux pas trop parler de ça. Je préfère le prouver sur le terrain. »

On peut parier que les Wolves, qui avaient déjà drafté Brandon Roy en 2006 avant de l’envoyer dans la foulée à Portland, espèrent également de leur côté qu’ils ont fait le bon choix cette fois-ci.