En 1998, les Bulls savaient qu’ils menaient leur « dernière danse. » Mais ne comptez pas sur Doc Rivers pour dire la même chose des Celtics cette année.
« Je ne le ferai pas, explique le coach à Yahoo! Sport. Lorsque vous commencez à penser à casser quelque chose ou à la retraite, alors vous pensez à la fin et moins au présent. Et je pense que cette équipe a besoin d’être dans le présent, ensemble. »
L’âge et la perspective de la fin d’une histoire n’est donc pas une source de motivation.
« On ne sait pas ce qui va se passer l’an prochain. Mais je pense que c’est important que cette équipe pense d’abord à gagner maintenant plutôt que de se dire que c’est bientôt fini. Si vous pensez ainsi, vous lâchez prise. »
« J’aime cette équipe »
Même dans le privé, Rivers ne veut pas penser au moment où il ne sera plus sur le banc avec ses joueurs.
« Je passe souvent par des moments comme ceux-là… Mais dès que ça me traverse l’esprit, j’arrête d’y penser… »
Si le coach ne veut pas penser à la suite, c’est parce qu’il adore son équipe.
« Quand on observe le talent de notre équipe par rapport à l’an dernier, ce n’est pas de la même trempe. Mais j’aime cette équipe. Ils se battent les uns pour les autres. C’est tellement agréable de pouvoir coacher un groupe où il n’y a pas d’histoire. »
La suite, c’est donc Miami et seulement Miami.
« Nous sommes forts mentalement. Si Miami nous bat, c’est parce qu’ils auront mieux joué que nous. »
L’avenir du Boston post-Big Three attendra encore un peu.