Il se fait attendre, le grand Pau… Même Craig Sager l’impassible semble montrer quelques signes de faiblesse. Au bas mot, 45 minutes de douche plus tard, le pivot ibère nous libère enfin en répondant à quelques questions. Extraits.
Tu termines à 14 points et 16 rebonds ce soir, mais tu cumules un 5/14 aux tirs, comment tu expliques ce manque de réussite offensive pour toi, et de manière générale dans cette série ?
C’est dur. J’ai été dans un rôle de facilitateur pour une grande partie de l’année, en 3ème voire 4ème option. Donc ce n’est pas une action ou un match en particulier qui va tout changer. Mais bon, je suis fier de la manière dont on a combattu.
Où en êtes-vous en tant qu’équipe, que signifie cette défaite au second tour comme l’an passé ?
Pour moi, tout remonte au début de l’année, on a eu beaucoup d’ajustements à faire, avec le nouveau coaching staff, et pour l’an prochain, j’espère que l’on pourra travailler un peu plus normalement et depuis le 1er jour. Il faut que l’on comprenne que tous les matchs sont importants, du premier au dernier, pour terminer le plus haut possible dans le classement et obtenir l’avantage du terrain en playoffs. Mais il faut que l’on soit plus constant dans l’effort… sur toute l’année. Sinon, on prend de mauvaises habitudes en tant qu’équipe. Et c’est ce genre de choses que l’on n’a pas réussi à accomplir cette année. On a laissé filer trop de matchs que l’on aurait du gagner, et je pense qu’en fin de compte, ces choses là sont très significatives. Il y a eu beaucoup trop de problèmes cette saison…
Quels sont les changements qui doivent être opérés pour que cette équipe retrouve le niveau qui était le sien et espérer décrocher un nouveau titre ?
Je ne pense pas personnellement qu’il faille faire des changements. On a des éléments déjà en place qui ont prouvé leur valeur en remportant des titres, et ça c’est déjà assez rare. Mais je pense que cette saison était particulièrement difficile : avec le lockout, le calendrier comprimé, on a plutôt bien tenu le choc, mais en playoffs, on s’est rendu la tâche compliquée. En ne terminant pas la série plus tôt contre Denver, la fatigue nous a rattrapés dans cette série contre OKC. Je pense que l’équipe telle qu’elle est a des chances de progresser si on lui en laisse la chance. Il faudra certainement un ou deux changements mais j’aime mes coéquipiers, je suis fier d’eux et je resterai toujours loyal envers eux.
Qu’est-ce que tu penses notamment de la paire que tu formes avec Andrew Bynum ? Est-ce encore un projet en construction ?
C’est la première année, vraiment, qu’Andrew a pu jouer sans être blessé. Il a été sous le feu des projecteurs et a bien joué, donc je suis content pour lui. il a été productif toute l’année. Mais maintenant, il faut encore que je trouve mon rythme avec lui, que je trouve la meilleure manière de jouer ensemble, attaquer des deux côtés et se nourrir l’un de l’autre. je pense qu’on a fait du bon boulot globalement mais on peut encore s’améliorer et monter d’un cran pour devenir plus dominants encore.