Pourquoi Memphis peut relever la tête après la désillusion du Game 1

De la même manière qu’un poster dunk vaut toujours deux points, l’incroyable remontée des Clippers n’a compté que pour une seule victoire.

Malgré le coup au moral provoqué par ce hold-up, les Grizzlies ont encore beaucoup d’atouts à faire valoir dans la série, et ils peuvent parfaitement reprendre la main dans cette série.

– D’abord, Memphis a réussi à dominer pendant trois quart-temps. Il faudra donc réutiliser les ingrédients qui ont pris à ce moment là. Pendant 40 minutes, les Grizzlies ont récité leurs gammes, et ils ne doivent rien changer à leurs systèmes.

– S’appuyer sur Marc Gasol. Le pivot espagnol a été complètement oublié dans la dernière période où il n’a pris aucun tir. Il peut pourtant prendre l’avantage dans ses matchup face à DeAndre Jordan, Blake Griffin ou Reggie Evans.

– Toujours dans la raquette, les Grizzlies doivent reprendre l’avantage au rebond. Ils l’avaient avant de se faire dominer 17 à 4 au cours des 12 dernières minutes.

– Si Nick Young a su prendre feu dans la remontée des Clipps’, l’absence de Caron Butler va quand même finir par se faire sentir au moment de ralentir Rudy Gay. L’ailier des Clippers dit avoir briefé ses coéquipier, mais jusqu’à ce que les deux joueurs prouvent qu’ils sont capables de ralentir Gay, Memphis semble quand même avoir un nouvel avantage.

Jouer bien et jouer dur

Au final, Memphis n’a perdu qu’un match. Et la recette pour se relancer dans une série n’a rien de révolutionnaire.

« On doit gagner le match, lance Lionel Hollins. On doit y aller et jouer bien dans le premier, le second et le troisième quart et si on est devant de 27 ou 21 points dans le quatrième quart temps, je prends. A ce moment là on a juste à être meilleur dans la finition. »

Un pré-requis tout de même : jouer plus dur.

« On doit jouer en dehors de notre zone de confort, confirme Mike Conley. On doit se bagarrer, s’agripper et essayer de bosser plus dur qu’eux. C’est ce qu’ils nous ont fait. Ils ont joué comme des désespérés. C’est le genre de basket qu’on a l’habitude de jouer et on va revenir à ça. »