Bilan mi-saison : le Top 10 des joueurs NBA

Après le Power Rankings avec le classement des meilleures équipes de cette première partie de saison, place au Top 10 des meilleurs joueurs. En d’autres termes, le classement des candidats au titre de MVP 2009.
LeBron James est notre favori pour succéder à Kobe Bryant mais la star des Lakers, royal depuis trois semaines, peut parfaitement réaliser le doublé. De leurs côtés, Chris Paul et Dwyane Wade semblent un ton en-dessous même s’ils réalisent tous les deux des saisons exceptionnelles. En revanche, Dwight Howard peut coiffer le tandem LeBron-Kobe au poteau s’il poursuit son avalanche de double double et que le Magic se maintient dans le Top 3 de la ligue.

LeBron James (Cavs) : 27.8 pts, 7.1 rbds, 6.7 pds.
Plus porté sur la passe que Kobe Bryant, LBJ n’en demeure pas moins le meilleur attaquant de la ligue. Le plus impressionnant par sa puissance et ses qualités athlétiques. Sa nouvelle arme : son jeu en poste bas. Quasi inarrêtable.
Kobe Bryant (Lakers) : 27.2 pts, 5.5 rbds, 4.9 pds.
Le MVP en titre est progressivement revenu à son meilleur niveau. Après un début de saison tranquille, sans forcer, KB24 a repris les choses en mains et on retrouve le Kobe de l’an passé. Son objectif, c’est le titre. Mais avant cela, il veut l’avantage du terrain. Pour y parvenir, il se doit d’être à 100% chaque soir d’ici les playoffs.
Dwight Howard (Magic) : 20.2 pts, 14.1 rbds, 3.2 cts.
Meilleur rebondeur et meilleur contreur de la ligue, Howard domine les raquettes comme personne. Seul Yao Ming lui donne encore du fil à retordre, preuve que Superman n’est pas encore parfait. Pour le reste, on apprécie sa progression. Il est encore à des années lumière d’un Hakeel Olajuwon mais Howard commence à avoir quelques moves en poste bas.
Chris Paul (Hornets) : 20.8 pts, 11.1 pds, 2.8 ints.
C’est le meilleur passeur et le meilleur intercpeteur de la ligue. Il sent le jeu comme personne, capable en attaque de faire la passe au bon moment, et en défense de couper les trajectoires. En valeur pûre, il est l’égal d’un Kobe ou d’un LeBron. Mais il lui manque ce petit truc qui en ferait un MVP incontestable.
Dwyane Wade (Heat) : 28.9 pts, 7.4 pds et 4.9 rbds.
Comeback réussi pour Flash qui s’est installé en tête des meilleurs marqueurs de la ligue. Grâce à lui, Miami est redevenu une franchise qui compte, même s’il faudra patienter avant de rejouer le titre. Sur le plan individuel, Wade est quasi parfait. Difficile de lui faire des reproches puisqu’il porte son équipe sur ses épaules, sans même la jouer perso.
Tim Duncan (Spurs) : 20.3 pts, 10.2 rbds, 1.9 ct.
Tony Parker a beau être le meilleur marqueur des Spurs, le patron reste Tim Duncan. Dream Tim a été énorme en début de saison pour éviter que les Spurs ne sombrent. Sa régularité, sa défense et son leadership font de lui le meilleur ailier-fort de la ligue. Certains estiment qu’il est même le meilleur 4 de l’histoire.
Chauncey Billups (Nuggets) : 18.6 pts, 6.7 pds, 90.7% ux LF.
Rendre les autres meilleurs. Billups sait ce que çà signifie puisqu’il a complètement transformé Denver. Bon défenseur et maître d’orchestre en attaque, il impose son tempo aux rencontres. Sous-estimé, « Mister Clutch » demeure l’un des trois meilleurs meneurs de la ligue.
Dirk Nowitzki (Mavs) : 26.0 pts, 8.7 rbds, 91.2% aux LF.
Ce bon Dirk est l’arbre qui cache la forêt d’une équipe de Dallas en perdition. Les Mavs ne font plus peur à personne et l’Allemand réclame un nouveau scoreur à ses côtés. En attendant, Nowitzki assure tous les soirs, même s’il aimerait sans doute marquer moins, et gagner plus.
Brandon Roy (Blazers) : 22.6 pts, 5.2 pds, 4.8 rbds.
C’est un meneur dans un corps d’arrière. Un vrai stabilisateur et un vrai patron alors qu’il est tout jeune. Son Portland n’est pas encore à son maximum mais Roy, même blessé, est irréprochable. Un franchise player sur qui Portland pourra compter pendant une bonne décennie, si leurs finances le permettent.
Paul Pierce (Celtics) : 19.4 pts, 5.6 rbds, 3.7 pds.
Comme Kobe, « The Truth » a débuté la saison mezzo-piano. Logique puisque Boston n’avait pas forcément besoin d’un Pierce énorme pour dominer la ligue. Puis les Celtics ont coulé à pic, et c’est là que ce bon Polo a ressorti le grand jeu. Malgré une grosse concurrence à ce poste, Pierce demeure l’un des trois meilleurs ailiers de la ligue.