Interview Kenneth Faried : "c'est dur de m'empêcher d'aller au rebond" • Basket USA

On l’appelle le Manimal, et c’est vrai que quand on arrive en face de lui, le Gonzague est impressionnant.

Chevelure sauvage du lion de la savane, regard carnassier, et épaules de déménageur breton : Kenneth Faried n’en reste pas moins hyper sympa au moment de répondre à nos questions après la victoire de ses Nuggets contre le Thunder hier soir (106-101).

Tu as fait un bon match ce soir (13 points, 10 rebonds), et ce, contre une raquette de gros calibre (Ibaka – Perkins). Nene avait souffert contre eux l’an passé en playoffs, comment as-tu inversé la tendance ?

C’était vraiment plaisant. Ils sont probablement en train de me haïr parce qu’ils n’ont pas réussi à me bloquer aux rebonds. Mais c’est dur de m’empêcher d’aller au rebond, je reste toujours concentré sur la balle.

Plus largement, quel bilan dresses-tu de ta saison rookie ?

Pendant les 30 premiers matchs, je ne jouais pas du tout. Et puis maintenant, je suis titulaire pour une équipe qui va en playoffs. Je pense avoir aidé mon équipe à accrocher la qualification en playoffs. Pour moi, la clé a été de rester concentré et de rester prêt . Quand le coach m’a donné ma chance, j’ai sauté dessus et j’ai élevé mon niveau de jeu.

« J’essaie de rester concentré, motivé et humble »

Tout a changé pour toi avec le départ de Nene, tu es passé de remplaçant de bout de banc à titulaire en puissance, comment tu t’es adapté à cette nouvelle donne ?

Pendant l’année, les coaches ont vu ce que je pouvais faire, et quand Nene est parti, ils m’ont fait confiance en me donnant une place de titulaire bien que je ne sois qu’un rookie. Et pour moi, c’était le départ. J’essaie d’apporter mon énergie, ma défense, en restant concentré, motivé et humble. Et ça a plutôt bien fonctionné, on a fait une belle fin de saison et avec une victoire jeudi soir, on pourra s’assurer de finir 6ème à l’Ouest.

Comment approches-tu tes premiers playoffs ?

Oh c’est sûr que ce sera encore autre chose, une nouvelle expérience. Je serai certainement un peu nerveux, un peu agité mais c’est tout bon. Ce n’est que du positif. On ne sait pas encore contre qui on joue, on verra. Tout est possible.