Acteur principal du mélodrame de la saison, Dwight Howard l’affirme : il est heureux à Orlando et toutes ses pensées sont dédiées à la réussite du Magic.
Troisième de la conférence Est, le pivot a la sensation que ses coéquipiers et lui peuvent réussir quelque chose de grand cette saison. Comme il le confiait récemment à David Aldridge, de NBA.com.
« Nous avons l’occasion de faire quelque chose de spécial. Il faut que tous les gars de mon équipe aient cette conviction. Nous devons y croire et travailler pour ça. Nous avons besoin de tout le monde. Que toute la ville soit derrière nous. Nous ne pouvons pas avoir le moindre doute. Nous devons croire que nous pouvons gagner. Et nous allons le faire. »
Bien que le Magic soit effectivement bien placé, on se demande s’ils ont vraiment les armes pour lutter face à des équipes telles que Chicago ou Miami qui semblent bien mieux armées pour atteindre la finale.
Un constat qu’Howard ne partage évidemment pas. Même s’il a conscience que son plus gros point faible pourrait leur être très préjudiciable, voire fatal.
« Je pense que nous avons tout ce qu’il faut pour battre ces deux équipes. Nous devons juste être plus réguliers. En ce qui me concerne, je dois absolument passer plus de temps à bosser mes lancers-francs. Je comprends maintenant que ces matches se jouent à quatre ou cinq points. Je dois mettre ces shoots pour mon équipe. Ces lancers que je manque nous coûteront cher en playoffs. J’en prendrai la responsabilité. C’est à moi de faire ce qu’il faut dans ce domaine. »
Apparemment, Dwight Howard aura donc eu besoin de huit années pour comprendre l’importance d’un lancer-franc. Mieux vaut tard que jamais et, au moins, la volonté est là.
De plus, à l’inverse des premiers mois de la saison, Howard ne pointe plus du doigt le manque d’ambition de certains coéquipiers. Au contraire, il tente de les réunir vers un but commun en véhiculant un message positif et c’est peut-être ça le plus important.