Grâce au duo Stoudemire/Lin, New York reçu 5 sur 5

Il y a dix jours, Philly était venu s’imposer au Madison Square Garden. Cette nuit, les troupes de Mike Woodson ont pris leur revanche sur le parquet des Sixers, en s’imposant 82-79. New York empoche un 5e succès consécutif face à un concurrent direct pour les play-offs. Le Stoud’ des bons soirs (21 pts à 8/14, 9 rbds) a permis à son équipe de tenir tête aux coéquipiers d’Andre Iguodala. Jeremy Lin a terminé le travail en marquant 16 de ses 18 points dans le dernier acte.

Brand – Stoudemire : avantage Stoud’

Les joueurs de Philadelphie ont failli démontrer que l’on pouvait gagner un match débuté par un 0/14 aux tirs. De leur côté, les New-yorkais ont également prouvé que prendre l’avantage tôt dans un match à l’extérieur, n’était pas forcément un cadeau.

La défense des Knicks, nouveau cheval de bataille de Mike Woodson (il faut dire que le chantier est vaste) a toute de suite mis les locaux en difficulté, à l’image de la double bâche de Chandler sur Hawes dès les premières minutes. Lentement mais sûrement, New-York débutait par un 9-0. Il fallait attendre les rentrées des Energizers venus du banc pour lancer Philly au bout de 6 minutes de jeu. Thaddeus Young offrait un peu d’air à sa formation qui terminait le premier quart-temps avec 11 petits points marqués (11-19).

Le cauchemar du 0/14 au tir oublié, les Sixers répondaient par un 11/18 pour revenir sur les talons de leurs adversaires du soir. Elton Brand jouait son rôle de vétéran pour ramener l’ordre et la sérénité dans son camp. Profitant des offrandes d’Iguodala, l’ex Clipper inscrivait 8 points en second quart-temps. Revenus à 29-31, les hommes de Doug Collins replongeaient aussitôt, sur un 7-0. Avec un panier + la faute et un dunk rageur à 0.9 secondes de la mi-temps, le Stoud (12pts à 5/7 à la pause) avait repris les commandes, et NYC rentrait aux vestiaires ses 8 longueurs d’avance (43-35).

Lin mange Lou

Déjà heureux d’être toujours dans la partie, les Sixers ne s’avouaient toujours pas vaincus, bien au contraire. Turner se réveillait enfin après avoir débuté par un 0/6, Holiday puis Iguodala trouvaient la mire à trois points et Philly passait devant pour la première fois du match ! (49-48). Il s’en fallait de peu pour que les New-yorkais ne lâchent prise. Mais avec sang froid, Stoudemire bien pris à deux, lobait pour le dunk de Chandler, puis JR Smith claquait un trois points bienvenu après un rebond offensif de Jeffries (53-59).

Le meilleur marqueur des Sixers, Lou Williams, se démenait pour maintenir son équipe en vie. Aérien en pénétration et diablement efficace derrière l’arc, le 6e homme de Philly offrait une dernière égalisation au Wells Fargo center à 63 partout, avant de voir Jeremy Lin conclure la rencontre en beauté. A l’agonie lors des trois premiers quart-temps (1/11 au tir) Le numéro 17 des Knicks enchaînait les drives comme un boxeur les uppercuts à trois reprises (63-71). Depuis la ligne des lancers, Lin terminait le travail, sans fausse note (10/10 au LF). Les facéties de dernière minute de Jodie Meeks ne changeait rien à l’affaire, et New-York arrachait une précieuse victoire 82-79. Un match ultra défensif que les Knicks auraient sans doute lâché il y a quelques temps.

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