Les Nuggets mangés à la sauce Mayo

On vous en avait déjà parlé avec LeBron et Portland, chaque joueur a forcément sa petite faiblesse pour une arène en particulier sur le grand échiquier de la NBA. Pour OJ Mayo, il semblerait que le Pepsi Center soit celle-là.

Avec 22 points de moyenne et son record personnel établi à 40 unités, Mayo aime à briller sur les terres des Nuggets, et hier soir en a été une énième preuve. Avec 22 points et 8 passes, il permet un retour des Grizzlies en seconde mi-temps pour s’imposer in extremis (94-91).

Faried, le Manimal !

Il est la dernière sensation côté Denver ; Kenneth Faried, le rookie explosif aux dreadlocks est devenu le nouveau chouchou local. Aussi bien pour coach Karl que pour le public, Faried fait maintenant partie des favoris, de quoi lui valoir un surnom bien à lui : le Manimal !

C’est lui qui ouvre le bal d’un tomahawk d’entrée. C’est encore lui qui vient contrer en haute altitude Rudy Gay (et qui le sortira du match, seulement 3/13 pour Gay). Il lance bien les Nuggets dans le match, mais la partie reste équilibrée.

La bataille des bancs

Un 6-0 succède à un 0-6, le score fait le yoyo et revient à égalité (41-41) avant que Corey Brewer (15 points, 6 rebonds) ne sorte de sa boîte et que Nene pète un dunk sur la tête d’Haddadi. Hasard de la réalisation ou coïncidence cosmique, le poster dunk intervient juste avant qu’une bière ne fasse son apparition dans le ralenti !

Les Nuggets tiennent bon à la pause (53-50), notamment grâce à l’activité intéressante de sa seconde unité qui cumule 29 points déjà à la pause. Mais le match des bancs continuent en seconde mi-temps et bascule en faveur des Grizzlies.

Mayo fait pencher la balance

Avec Gay et Conley (13 points, 7 passes) perclus de coups et Gasol et Allen en gestion des fautes, c’est OJ Mayo qui prend les rênes de l’équipe sans broncher (un 12-1 pour passer à 69-59). Il perd certes 6 ballons, mais il est aussi clutch dans les ultimes moments du quatrième quart, quand Denver revient sur les talons de Memphis (88-87) avec un gros shoot à trois points pour faire passer le score à 94-89.

« J’étais clairement dans le rythme ce soir. Mais ça m’a rendu fou de perdre autant de ballons. Je sais combien il est important de tenir la balle quand on joue meneur, et j’ai manqué de rigueur à ce niveau-là. Mais je suis content que ça ne nous ait pas coûté le match » racontait le héros après match.

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