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C’est quoi la méthode Mike D’Antoni ?

Qu’on l’adore ou qu’on le déteste, Mike D’Antoni, actuel coach des New York Knicks, laisse rarement indifférent. Célèbre pour sa philosophie ultra-offensive (7 secondes ou moins par attaque) depuis son passage à Phoenix, son manque de succès en play-offs aura égratigné son image au fur et à mesure des saisons.

Cette année, il réussit pour l’instant à faire des Knicks une équipe respectable qui se mêle à la course pour la post-saison.
Le blog Knickerblogger fait un rapide tour d’horizon des principes majeurs appliqués par D’Antoni pour gérer son effectif :

Principe 1 : utiliser une rotation réduite

D’Antoni est fidèle à ce principe depuis son arrivée en NBA. A l’inverse d’autres coaches qui aiment puiser largement dans leur banc, D’Antoni préfère donner beaucoup de temps de jeu à une rotation réduite, généralement de 8 joueurs. Le joueur considéré comme le plus performant par le coach sait qu’il bénéficiera d’un temps de jeu important. Cela implique de disposer de joueurs avec une condition physique irréprochable pouvant réussir dans le système rapide du coach. D’autre part, Mike D’Antoni répugne à avoir recourt à des role players pour des missions spécifiques, comme d’autre coaches peuvent le faire. Il privilégie ainsi la cohésion et les automatismes plutôt que la réponse à une confrontation directe. Le style de jeu qu’il prône aide sa cause, dans la mesure où les Knicks cherchent à imposer un rythme élevé aux matchs, et quand ils y arrivent, c’est bien souvent l’adversaire qui doit s’adapter plutôt que l’inverse.

Principe 2 : vous jouez souvent ou vous ne jouez pas

Nous en parlions récemment, Mike D’Antoni n’hésite pas à scotcher au banc des joueurs pendant plusieurs matchs, quitte à ce qu’ils perdent confiance. Après Nate Robinson, c’est au tour de Larry Hugues de faire les frais des choix de son coach. Et visiblement, Mike D’Antoni n’est pas du genre loquace lorsqu’il s’agit de justifier ses choix auprès de ses joueurs :

« C’est facile de discuter en adulte », dit Larry Hugues. « C’est une longue saison et vous voulez maintenir un dialogue. Je veux vraiment ce dialogue. Laissez les gars savoir où ils en sont permet de partager son opinion. Il n’y a rien de mal à donner son opinion car ce ne sont pas des faits. C’est ce que vous pensez et ce que vous ressentez. Rien que le fait de communiquer, je pense, serait bien dans cette ligue. »

La demande de Hugues semble justifiée et on peut comprendre la frustration qui doit être la sienne dans cette situation. Maintenant, quand on voit que Robinson est de retour dans la rotation, et qu’il semble plus motivé que jamais, on se dit que cette méthode est peut-être un bon moyen de remobiliser un joueur qui se reposait sur ses lauriers… même si pour cela on accepte la possibilité d’aller au clash.

Principe 3 : la hiérarchie sur un poste ne veut rien dire

Généralement, pour chaque poste, une hiérarchie claire est définie par un coach. D’Antoni ne fonctionne visiblement pas comme cela. L’année dernière, les Knicks se sont retrouvés avec une rotation à l’arrière réduite (transfert de Crawford, indisponibilité de Mobley, l’affaire Marbury). Plutôt que de respecter la hiérarchie de son banc, Mike D’Antoni a préféré jouer avec le seul Chris Duhon à la mène, voire, par moment, jouer sans aucun arrière de formation. Pas facile d’être en bout de banc à New-York.

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