[Culture club] De Denver aux Clippers, le cinq idéal sur la période 1991-2011

A l’occasion des 20 ans de « Mondial Basket », nous avons sélectionné, pour chaque franchise, le cinq idéal sur les deux dernières décennies, c’est-à-dire la période 1991-2011.

D’accord, pas d’accord avec les choix de la rédaction ? A vous la parole !

DENVER

Chauncey Billups – Nick Van Exel – Carmelo Anthony – Antonio McDyess – Marcus Camby

Denver a vu défiler pléthore de bons meneurs : Chauncey Billups, Nick Van Exel, Andre Miller, Michael Adams, Mahmoud Abdul-Rauf ou Robert Pack. Pour trancher, donnons la priorité au régional de l’étape, Chauncey Billups. Le MVP des Finales 2004 avec Detroit a complètement rééquilibré le jeu des Nuggets après son arrivée dans le Colorado. Du coup, Nick Van Exel, qui était surtout une gâchette, se retrouve décalé en shooting guard. Si vous n’avez connu Antonio McDyess qu’à Detroit ou San Antonio, sachez qu’en 2001, il était All-Star sous le maillot de Denver. Marcus Camby était lui aussi un Nugget quand il fut désigné meilleur défenseur de la NBA en 2007. Il était en balance sur le poste 5 avec l’éternel Dikembe Mutombo, lui aussi Defensive player of the year en 1995, et Nene Hilario, l’actuel titulaire du poste. Inutile de s’expliquer sur le choix de Carmelo Anthony.

DETROIT

Isiah Thomas – Joe Dumars – Grant Hill – Ben Wallace – Bill Laimbeer

Quand on pense à Detroit, on pense tout de suite aux « Bad boys ». L’équipe culte de la fin des années 80 et du début des années 90 avec un fameux back-to-back portait la patte d’Isiah Thomas, de Joe Dumars et du féroce Bill Laimbeer, le joueur que l’Amérique adorait détester. Tous les trois se retrouvent dans le cinq. Exit Rick Mahorn, écarté au profit de Ben Wallace avec ses quatre titres de meilleur défenseur de la Ligue, auquel s’ajoute un titre NBA en 2004. Autant de trophées obtenus chez les Pistons en tant que figure incontournable de la franchise. Mister « Nice guy » Grant Hill prend le spot d’ailier avec une moyenne de 21.5 points entre 1994 et 2000, soit six saisons à taux plein. Malheureusement pour lui, les playoffs accouchèrent invariablement d’un échec pour les Pistons.

GOLDEN STATE

Tim Hardaway – Latrell Sprewell – Chris Mullin – Chris Webber – Andris Biedrins

La Bay Arena a connu un soupçon de bonheur au début des nineties avec Chris Mullin et Tim Hardaway en stars d’une équipe déjà placée sous la coupe de Don Nelson. L’équipe scorait à volonté (encore plus lorsque Mitch Richmond fut de la partie) et s’invita en playoffs avant d’entamer une descente aux enfers à partir de 1994. Chris Webber y passa une saison, le temps d’être élu Rookie of the year. Il fut échangé contre Tom Gugliotta et trois premiers tours de draft. Latrell Sprewell eut la main chaude à Oakland avec cinq titres de meilleur scoreur de la franchise et une tentative d’étranglement de son coach, P.J. Carlesimo, en décembre 1997. Il fut suspendu un an par la NBA. Le sombre Andris Biedrins trouve sa place dans 20 ans d’histoire de la franchise. C’est dire le niveau au poste 5.

HOUSTON

Kenny Smith – Clyde Drexler – Robert Horry – Otis Thorpe – Hakeem Olajuwon

Deux titres pour la franchise texane en 1994 et 95. Hakeem « The Dream » Olajuwon a disputé 16 saisons chez les Rockets. Il détient tous les records principaux de l’équipe texane : points, rebonds, contres et même interceptions. Des chiffres astronomiques. En 1, nous avons privilégié un role player, Kenny Smith, qui occupait essentiellement le spot de shooting guard avec une remarquable adresse à 3 points (près de 40% derrière l’arc à Houston). Robert Horry, titulaire au poste d’ailier, fut le troisième meilleur scoreur de l’équipe durant les Finales NBA 1994 contre New York et 1995 contre Orlando. Otis Thorpe a lui aussi laissé son empreinte. Il fut échangé contre Clyde Drexler juste avant la deuxième levée de 1995. Une seule bague de champion pour Clyde « The Glide » qui retrouva son coéquipier de fac Hakeem Olajuwon avec le happy end que l’on sait.

INDIANA

Vern Fleming – Reggie Miller – Ron Artest – Jermaine O’Neal – Rik Smits

Roger Brown, Mel Daniels et George McGinnis sont les seuls à avoir eu leur numéro retiré à Indiana, avec Reggie Miller évidemment. C’est dire le désert depuis 20 ans chez les Pacers. Les trois premiers ont fait les beaux jours de la franchise dans les années 70. La Finale NBA contre les Lakers en 2000 est un vieux souvenir. Rik Smits et Reggie Miller étaient de la partie et ils figurent logiquement dans le cinq. Les deux lascars sont les meilleurs marqueurs all time de la franchise : 25 279 points pour Reggie, 12 871 pour le pivot hollandais. Un géant de 2,23 m qui, à l’instar de Miller, a fait toute sa carrière chez les Pacers. De 1988 à 2000, il a posté une moyenne de 14.8 points et 6.1 rebonds. Vern Fleming s’impose sur le poste 1 en tant que deuxième meilleur passeur du club derrière Mark Jackson. Ron Artest a été meilleur défenseur de la Ligue en 2004. Jermaine O’Neal est le 3e scoreur de l’histoire de la franchise.

LOS ANGELES CLIPPERS

Baron Davis – Cuttino Mobley – Danny Manning – Elton Brand – Chris Kaman

Quatre campagne de playoffs en 20 ans pour une équipe qui possède une longue histoire à travers les Buffalo Braves ou les San Diego Clippers mais qui n’a aucun titre à faire valoir. Elle n’a pas été aidée avec des franchise players blessés. Danny Manning et Elton Brand en sont le parfait exemple. Le first pick Michael Olowokandi fut quant à lui un fiasco. On s’est rabattu sur une sélection qui inclut Baron Davis et Chris Kaman, deux All-Stars sans véritable impact. Cuttino Mobley a passé 4 ans chez les Clippers pour 13.6 points de moyenne et 37.4% à 3 points. C’est la période où l’équipe tournait le mieux. Elle fut éliminée en demi-finales de Conférence Ouest en 2006. Brand a connu 2 sélections pour le Match des Etoiles sous l’uniforme des Clippers. En 2002, il s’affichait à 11.6 rebonds de moyenne et en 2006, à 24.7 points. Danny Manning, 1er choix de draft 1988, livra 26 matches comme rookie. L’affaire était mal engagée. Il demeura malgré tout 6 ans en Californie.

La première partie : d’Atlanta à Dallas.