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Billy Ray Bates, le Jeremy Lin des 80’s (ou presque)

Avant d’affronter les Knicks ce soir dans un duel qui secoue la hype dans tous les sens, le coach de Miami, Eric Spoelstra évoquait un nom méconnu du paysage basket : celui de Billy Ray Bates.

« Il arrivait de CBA, il n’était personne. Portland le signe à la mi-saison. Et le mec avait absolument tout éclaté à son arrivé. Il avait mis l’équipe sur son dos, Portland était en plein buzz, l’attention et l’hystérie étaient à leur comble pour Billy Ray Bates. Et il a créé cette légende. Et il venait de nulle part », déclarait Spoelstra au Palm Beach Post, soudainement retombé dans son enfance bercée par les Blazers.

4 paniers cassés en CBA !

Après enquête, il s’avère que ce bon Billy Ray Bates était bel et bien un Jeremy Lin avant l’heure. Sombre inconnu évoluant aux Maine LumberJacks en CBA, Bates est signé en plein milieu de la saison 79-80 dans une équipe des Blazers décimée par les blessures.

Jack Ramsay ne sait plus à quel saint se vouer. Il reste 20 matchs et ses Blazers luttent encore pour la dernière place qualificative pour les playoffs.

Il décide de signer Billy Ray Bates, un joueur obscur drafté au 3ème tour de la draft 78 mais qui, après avoir réclamé un contrat garanti aux Rockets, s’était vu rapidement relégué en CBA. Il y avait été élu meilleur débutant de l’année en 78, remportant le concours de dunks de cette ligue par la même occasion. La légende voulait que Bates ait détruit 4 paniers en CBA !

Une moyenne record en playoffs

Sorti de nulle part, Bates réalise des cartons. 35 points en 25 minutes contre Dallas, 40 points en 32 minutes contre San Diego, le bonhomme n’a peur de rien. Il est même élu joueur de la semaine durant ses débuts dans la ligue.

Durant les playoffs 81, il sidère à nouveau les spécialistes en cumulant une moyenne toujours record pour la franchise de l’Oregon de 28,3 points contre Kansas City. Mais s’il est une véritable vedette à Portland, du fait d’une campagne publicitaire massue, le phénomène se dégonfle bientôt.

Bates s’est brûlé les ailes

Passé trop rapidement de l’obscurité à la pleine lumière, ce 7ème fils d’un cueilleur de cotons du Mississippi qui ignorait tout des grandes cités américaines (il aurait demandé ce qu’était un chèque à Jérome Kersey à son arrivée à l’aéroport de Portland) s’est brulé les ailes.

Et la passion destructrice qui avait emporté son père le consumait également. Au bout de deux ans aux Blazers, Bates est transféré aux Lakers mais sa carrière succombe à ses démons. Entre cocaïne et alcool, cette force de la nature se perd en route et finit en taule après avoir agressé un pompiste un énième soir alcoolisé.

De là à voir Jeremy Lin derrière les barreaux, l’écart est encore grand. Mais dans leur montée improbable sur la scène NBA, on retiendra que Billy Ray Bates avait déjà ouvert la voie pour le phénomène Lin.

Une vidéo de ses playoffs 80 contre les Sonics

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