La Linsanity ne s’arrête plus.
Gotham a une nouvelle star inattendue et avec les retours programmé des deux Al-Stars Stoud’ et Melo, comment Mike D’Antoni va mettre à profit la nouvelle cohabitation ? La question, toute la presse de Big Apple se la pose. Amar’e revient ce soir mardi alors qu’Anthony est lui attendu pour la fin de semaine, si l’on en croit un communiqué de la franchise.
Avec Lin, le jeu des Knicks est différent et aussi plus efficace (- 11 pts d’encaissés et + 5 points d’adresse) mais l’effet Lin peut-il conserver sa magie avec les deux bouffeurs de gonfle ?
« Jeremy aura toujours le ballon dans les mains », répond Melo, pour qui l’ascension de l’alumni d’Harvard est « un rêve devenu réalité ».
Amusé des spéculations et interrogations, l’ailier étoilé ne cache pas son étonnement, sans s’en offusquer :
« Quand je lis tout ce qui est écrit, ça me fait sourire parce qu’au final, je sais ce que je sais faire et ce que j’apporte à cette équipe. Mes coéquipiers le savent. Alors quand on se demande comment je vais m’adapter, je réponds juste « donnez lui le ballon et que chacun joue à sa position. » On verra bien ce que ça donne, je vais revenir faire ce que je fais de mieux, on va voir ce que ça va donner. »
« Avec Lin, chacun va jouer à sa place »
Absent depuis trois matches et demi (il s’est blessé au début du match face à Utah), l’ancien Nugget ne préfère voir que du positif dans l’émergence de Lin. Lui qui aime l’isolation, ne se fait aucun souci sur la complémentarité de la paire.
« Pour moi, ce qui arrive je le vois comme de la pression en moins sur mes épaules. Je n’ai plus besoin de jouer meneur, de faire en sorte de donner ses 20 points à Amar’e, de faire scorer les autres gars, de mettre mes 25-30 pts en même temps tout en défendant et en prenant des rebonds. »
Bref, Lin est un soulagement pour Melo.
Lin sera toujours le chef d’orchestre, dans le partage du cuir, il sera prioritaire et visiblement ça ne gène pas le champion NCAA 2003. « Il peut créer », affirme Melo, convaincu qu’il aura encore des isolations, là où il est le plus fort.
Avec un bilan de 13-15 et un nouveau meneur vedette (qui n’est pas l’ex-futur sauveur Baron Davis), New-York attaque une deuxième saison. Une nouvelle chance pour D’Antoni de justifier, enfin, la confiance de ses dirigeants.