Une préparation largement tronquée, des joueurs en petite forme physique et un calendrier hyper condensé. Cette saison NBA s’annonçait comme un terreau idéal pour les blessures, une impression visiblement confirmée par ce qui est arrivé à Manu Ginobili, Al Horford, Kwame Brown et d’autres.
Mais, en fait, les chiffres montrent qu’il n’y a pas eu plus de blessures que l’an passé. En fait, il y en aurait même moins.
Plus de blessures, mais parce qu’il y a eu plus de matchs
Basketball Prospectus a ainsi fait les comptes. L’an passé, il y avait eu 45 blessures lors des camps d’entraînement, contre 29 cette saison. C’est logique, ils ont été plus courts. Mais lors des trois premières semaines de la saison, 62 joueurs s’étaient blessés l’an passé. Cette année, ce chiffre est de 91.
Alors que plus de matches ont été joués (194 contre 166), cela donne un ratio de 0,64 blessure par match l’an passé. Actuellement ? 0,62.
Autant de blessures graves que la saison dernière
Certes, il y a un peu plus de blessures sur la même période de temps, mais c’est uniquement parce qu’il y a eu beaucoup plus de matches. Mais, surtout, il n’y a pas d’explosion. L’an dernier, six joueurs étaient hors jeu pour la saison après trois semaines de compétition. Cette année, ils sont au nombre de cinq.
Phoenix est d’ailleurs l’équipe qui a le moins connu de pépins physiques puisque les joueurs de l’effectif n’ont raté, en cumulé, que deux matchs. La blessure de Steve Nash, qui a tout de même joué, n’a ainsi pas été comptabilisée. Philadelphia et Utah, qui ont d’excellents résultats, sont également parmi les équipes qui ont peu souffert des blessures.
A l’inverse, c’est Minnesota qui possède l’infirmerie la mieux remplie avec 60 matchs ratés par l’effectif. Charlotte, Toronto et New Orleans ne sont pas loin.