Il y a deux jours, Kevin Durant s’offrait un buzzer beater alors que Dwyane Wade donnait la victoire aux siens face aux Wolves sur un lay-up dans les ultimes secondes.
Le point commun entre ces deux shoots réussis le même soir ? L’utilisation du double écran, une technique simple mais très efficace.
Objectifs : donner de l’avance à Wade et libérer la raquette
Pour Miami, c’est LeBron James, excellent passeur, qui se chargeait de faire la remise en jeu. Le but est d’offrir un lay-up à Dwyane Wade, il faut donc réussir deux missions : donner un temps d’avance à « Flash » et dégager la raquette.
Pour cela, Erik Spoelstra utilisait un système à double écran. Shane Battier posait ainsi un écran sur Wayne Ellington. Ricky Rubio devait alors changer de joueur et se charger de l’arrière du Heat. Mais Chris Bosh se présentait et tendait malicieusement la jambe pour ralentir l’Espagnol qui prenait du retard.
Dwyane Wade avait lui effectué une course autour de la raquette avant d’y revenir. Ses coéquipiers s’étaient eux dirigés en périphérie, forçant les défenseurs de Minnesota à déserter leur peinture. Pour LeBron James, il ne restait donc plus qu’à faire la passe à son coéquipier.
Offrir de l’espace à Kevin Durant sur ses défenseurs
Pour Oklahoma City face à Dallas, l’idée est la même : il faut offrir de l’espace à Kevin Durant, mais à 3 points. Cette fois, ce sont donc James Harden et Kendrick Perkins qui viennent ralentir Shawn Marion pour permettre à leur ailier d’avoir assez de temps pour déclencher son shoot.
Voilà donc deux exemples de l’utilisation du double écran en fin de match, une technique très simple mais efficace afin de s’offrir un temps d’avance sur la défense. Surtout si celle-ci manque d’automatismes, comme c’est forcément le cas des équipes en début de saison. Et avec une préparation tronquée.