La venue de Kobe Bryant à Bologne se transforme en grande farce

De « c’est fait à 95% » et « nous avons un accord verbal« , la venue de Kobe Bryant est passée à « les conditions ne sont plus remplies pour qu’il accepte de venir ».

C’est qu’a annoncé en début d’après-midi, Claudio Sabatini, le patron de la Virtus Bologne.

Pourquoi un tel revirement ?

Tout simplement parce que la ligue italienne de basket a refusé de modifier son calendrier, condition sine qua non pour la venue de Kobe Bryant.

« Notre contrat stipulait qu’il jouerait 10 matches en 40 jours, et nous avions demandé à aménager le calendrier pour que Kobe joue face aux plus grosses équipes ».

La ligue a interrogé les clubs concernés par la modification du calendrier. Elle s’est réunie, et elle a refusé.

Les équipes du championnat italien ne joueront pas en semaine pour faire plaisir à Bologne, et ça fait capoter leurs plans.

« Si on était au début de saison, je comprendrais. Mais là, on a la chance unique d’avoir le meilleur joueur du monde. Cela fait 15 jours qu’on négocie nuit et jour, et on a l’air de quoi maintenant ? » s’est emporté Sabatini sur l’antenne de SkySport24 (rapporté par Bolognabasket.it).

Selon lui, Milan et Biella étaient prêts à faire un effort. D’autres non comme Pesaro et Sienne.

« On nous a dit que la venue de Kobe dépendait de nos réponses, mais on a dit « non » tout simplement parce que dans un championnat, tout le monde doit jouer avec les mêmes règles » a expliqué le directeur sportif de Pesaro.

Et maintenant ?

De vous à nous, cette histoire devenait aussi agaçante que la possible venue de Bryant au Besiktas. On ne sait pas où sont les torts mais tout cela tourne au ridicule, et ne donne pas forcément une belle image de la star des Lakers, mais aussi de certains dirigeants européens prêts à tout par mégalomanie.

Kobe est rentré aux Etats-Unis pour assister à la réunion entre le syndicat des joueurs et la NBA. On parie que dans sa tête, Bologne est déjà très loin…

Attendons-nous tout de même à ce que Bologne nous sorte une nouvelle carte de sa manche (un businessman serait même prêt à aller chercher lui-même Kobe en jet !). Pourquoi pas une énième proposition de contrat avec xxx millions pour xxx jours. Le président de Bologne est prêt à tout pour parvenir à ses fins.