« S’il n’y a aucun progrès ce week-end, cela aura des conséquences énormes pour la suite. »
David Stern a mis en garde les joueurs mercredi. Même si la NBA s’est défendu de faire du chantage, l’enjeu de la réunion de ce vendredi est clair et précis : il s’agit de sauver l’intégralité de la saison.
En 1998, c’est le 5 octobre que la NBA avait annulé la suite de la présaison. Une semaine après, elle annulait les deux premières semaines de la saison régulière.
Clairement, David Stern n’attendra pas aussi longtemps pour le faire. Même s’il rejette le terme de « menace », le patron de la NBA a posé un ultimatum aux deux camps.
« Je veux les voir réunis au complet dans une salle et voir ce qu’il en ressort » a-t-il déclaré mercredi.
Des stars enfin présentes autour de la table
Ce vendredi, des « concepts » et des « idées » vont être présentés aux joueurs, et plus particulièrement aux superstars. LeBron James, Dwyane Wade et Kevin Durant seront là. Pas Kobe Bryant bloqué en Italie.
Les têtes pensantes du syndicat semblent favorables à un accord sur les dernières propositions des propriétaires. Le « hard cap » semble avoir disparu, et c’est désormais le partage des revenus qui est au coeur des discussions.
« On est prêt à descendre à 54% (au lieu de 57%). Mais s’il faut encore aller plus loin pour trouver un compromis, nous le ferons » a lâché Roger Mason Jr, vice-président du syndicat.
« Aller plus loin », c’est descendre jusqu’à 51, voire 50%. Un partage équitable des revenus réclamé par tous les observateurs depuis le début.
Si les deux camps parviennent à s’entendre sur ce partage des revenus, alors on aura fait la moitié du chemin vers un accord. Ce sera un énorme pas vers la résolution du conflit.
Lorsque David Stern parle de progrès, c’est ce qu’il sous-entend.
Si ce soir, les deux camps décident de poursuivre les discussions samedi, puis dimanche, ce sera très bon signe.
Si en revanche, ils se quittent, dos à dos, on pourra écrire que la saison régulière sera forcément raccourcie. Dans le meilleur des cas…