Comme le Thunder, le Magic a des allures de « freshman » dans ces playoffs. La franchise n’avait plus connu les phases finales depuis 2020, et possède le 5e effectif le plus jeune de la ligue. Pourtant, comme le Thunder, les joueurs de Jamahl Mosley font preuve de caractère, et ils n’hésitent pas à jouer des muscles et des coudes face à des Cavaliers bien plus expérimentés.
« Le processus est très bon et on ne vacille pas », souligne Jalen Suggs. « Personne ne bronche, quelles que soient les séries, les blessures, les coups de sifflet difficiles, tout ce qui nous affecte n’est qu’un peu d’adversité en plus. Je suis très fier de tout le monde pour cela. On peut accepter n’importe quel résultat lorsqu’on se comporte comme ça. Il faut agir comme comme il faut, être minutieux dans notre travail. Parfois, les résultats ne vont pas toujours dans votre sens, mais c’est la vie ».
Faire craquer les Cavaliers
Concrètement, le Magic ne baisse pas les bras quand les tirs ne rentrent pas et c’est quasiment le cas à chaque début de match. Pour combler cette maladresse, ça défend dur, et quand les tirs commencent à enfin rentrer, ça donne ce 3e quart-temps à sens unique dans le Game 4.
« On reste focalisés sur ça » confirme Jonathan Isaac. « Cela nous donne deux minutes ou trois minutes où l’on peut pratiquer la défense qui a fait notre réputation, et on peut alors prendre les commandes dans n’importe quel match. C’est ce qui fait qu’on est dangereux et on l’a démontré ce soir. »
En face, les Cavaliers s’agacent, et ça donne des accrochages… « C’est naturel », répond Wendell Carter dont les deux paniers à 3-points ont fait sauter le verrou en 3e quart-temps. « Quand vous jouez la même équipe autant de fois, surtout après les deux premiers matches où ils attrapaient tout ce qu’ils voulaient au rebond, ça commence à jaser ».
Comme lorsque Jalen Suggs et Darius Garland se sont embrouillés, au point de récolter une technique chacun. « Nous les connaissons tous… et on les a déjà joués dans notre progression. Il y a de l’agitation, et c’est ce qu’on veut. C’est là qu’on voit les compétiteurs quand on se mesure à quelqu’un et que le ton ne change jamais. L’attitude ne change jamais » répète Suggs.