Comme Karl-Anthony Towns est absent depuis plusieurs semaines, les Wolves ont moins de marge quand Anthony Edwards est moins bon. C’est pourtant le cas depuis six matches, avec seulement 19.3 points de moyenne à 38% de réussite au shoot et 19% à 3-pts. Néanmoins, Minnesota n’en souffre pas avec 5 victoires durant cette séquence.
La dernière contre les Rockets porte la marque du All-Star (21 points) avec ses dunks dans les derniers instants, mais c’est bien le groupe entier qui a permis de résister à Houston.
Les Wolves évitent le piège de l’isolation
Anthony Edwards n’a inscrit son premier panier qu’en troisième quart-temps et cela n’a pas empêché les Wolves de compiler 38 points en deuxième quart-temps. Naz Reid a marqué 25 points et les remplaçants Kyle Anderson et Jordan McLaughlin ont été très bons avec 13 et 11 points.
« C’est mon idée du basket en attaque. La balle circule, on se la partage, on trouve le joueur ouvert », explique le coach Chris Finch. « Surtout quand on affronte des défenses qui changent beaucoup, car elles veulent vous forcer à jouer un basket lent, d’isolation et elles bloquent la raquette. On n’est pas tombé dans ce piège après le premier quart-temps. On a été bon pour jouer vite. »
« Maintenant que Karl-Anthony Towns n’est plus là, il y a des opportunités pour les autres de se montrer et de bien jouer »
Les chiffres le montrent bien avec 41 paniers marqués par les Wolves et 29 passes décisives. En deuxième quart-temps, 14 des 15 paniers ont été inscrits après une passe décisive. Certes, il y a 17 ballons perdus, nés de négligence et de l’agressivité des Rockets, mais le jeu appelle la faute.
« Avec du rythme et de la cadence », répond Jordan McLaughlin quand on lui demande comment l’attaque parvient à générer des bons tirs. « On sait que la balle circule et va arriver. C’est un exercice qu’on fait tout le temps : on pénètre et on passe, encore et encore, et ça donne du rythme. Si on dribble, la passe peut arriver un peu tard ou être mal faite. »
Cela fait un mois que « KAT » est absent et Minnesota tient bon. La preuve : les Wolves étaient premiers de la conférence Ouest au moment de sa blessure. Depuis, ils ont gagné 9 matches sur 13 et restent à la deuxième place, à moins d’un succès de Denver.
« Tout le monde a eu une chance d’avoir un shoot et chacun est heureux pour l’autre, chacun veut voir l’autre se faire plaisir et briller », ajoute Naz Reid. « Quand Towns est présent, l’attaque passe en partie par lui et c’est normal », précise Kyle Anderson. « Maintenant qu’il n’est plus là, il y a des opportunités pour les autres de se montrer et de bien jouer. »