Dans une longue enquête, ESPN revient sur la lente descente aux enfers de Ja Morant. Considéré comme « un coéquipier parfait, un enfant de chœur » par les scouts NBA au moment de la Draft, le meneur des Grizzlies est aujourd’hui suspendu pour 25 matches par la NBA, et nos confrères évoquent le rôle de son père, mais aussi le point de bascule au moment du All-Star Game 2022.
En fait, Ja Morant était une bombe à retardement, et ses premiers écarts de conduite remontent à la saison raccourcie par la pandémie. C’était en 2020, et pendant trois ans, les Grizzlies n’ont jamais vraiment essayé de taper du poing sur la table alors que leur joueur vedette devenait de plus en plus incontrôlable. Et son entourage avec.
« J’ai lu l’article, et je ne vais pas commenter des sources anonymes » a réagi Taylor Jenkins. « Je ne vais pas vraiment commenter le passé. Je me concentre sur le présent, sur les progrès qu’il fait, des progrès positifs, et sur les progrès de l’équipe. Je veux qu’il sache qu’il est soutenu à 100% par nous et par ses coéquipiers. Nous n’allons pas perdre de temps là-dessus. Nous avons beaucoup de choses à travailler ».
À Memphis, on se tourne vers l’avenir
Même son de cloche chez Desmond Bane et Xavier Tillman qui le fréquentent depuis quatre ans. « Il a notre soutien. Les gens balancent tout ce qu’ils peuvent pour que les gens aient quelque chose à lire. Nous ne sommes pas inquiets à ce sujet. Nous sommes avec 12 (ndlr : numéro de Ja Morant) » assure Desmond Bane, tandis que Xavier Tillman trouve « ennuyeux » que des articles sortent encore sur le sujet. « Tout le monde est au courant de la situation, et nous nous efforçons tous de la surmonter, y compris lui » conclut l’ailier-fort de Memphis.
Pour aider Ja Morant, mais aussi combler son absence, la direction est allée chercher Marcus Smart et Derrick Rose.
Ils sont là pour cadrer le meneur All-Star, et tout le monde chez les Grizzlies est en tout cas impatient de le revoir sur les terrains. Ce sera logiquement en décembre.
« Nous nous sentons du mieux possible », conclut Xavier Tillman. « Nous aimerions avoir 12 sur le terrain. Cela rendrait les choses beaucoup plus faciles pour tout le monde. »