Lessort en est jeté

Jusqu’au bout, il y a cru, et son coach aussi. Absent depuis le début de la préparation en raison d’une entorse à la cheville, Mathias Lessort est paradoxalement arrivé à Jakarta avant ses coéquipiers ! Le nouvel intérieur du Panathinaikos a reçu le vert du staff médical au moment où les Bleus s’inclinaient face à l’Australie.

« C’était une entorse et ça a pris du temps. Je suis nouveau au Panathinaïkos donc il fallait que mon club me découvre et voit comment je récupère » explique-t-il sur le site de la fédération. « Ça a été un peu médiatisé mais au final ce n’était qu’une entorse. Je n’ai pas douté mais toutes les questions étaient stressantes. À un moment ce n’est plus trop moi qui contrôlais. Entre les médecins, les assurances… Mais physiquement je sentais que j’allais être prêt. Simplement quand tu ne maîtrises pas, c’est difficile de gérer les émotions. »

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Ce qui l’a aidé, c’est la confiance de Vincent Collet. Le coach des Bleus ne cessait d’être optimiste et d’attendre son retour. « Ça m’a aidé dans mon parcours pendant un mois pour suivre les soins. Mon coach m’attendait, mes coéquipiers envoyaient des messages. Je me suis senti désiré et ça m’a permis de garder le moral alors que j’avais le cul entre deux chaises. Je n’étais pas en vacances ni en Équipe de France. »

Surmotivé à l’idée de rattraper le temps perdu, Mathias Lessort confie dans L’Equipe qu’il est aussi revanchard. La médaille de bronze au Mondial 2019 avait un goût amer.

« Un goût d’inachevé, même s’il y avait eu un beau parcours » résume le joueur, dont les droits NBA appartiennent aux Knicks. « On avait un bon groupe de gars, comme ici, et on va essayer cette année de finir le travail qu’on n’avait pas terminé en 2019. Avec les résultats qu’on a eus ces dernières années on est attendus, on est favoris et on a envie d’avoir cette étiquette. »

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