NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW
HOU3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.42HOU2.9Pariez
  • DEN1.83LA 1.94Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Nicolas Batum : « On sait ce qu’on veut être et ce qu’on veut faire »

Coupe du Monde – Nicolas Batum estime que ses coéquipiers sont prêts à attaquer la compétition vendredi, et à progresser encore au fur et à mesure des matchs.

Nicolas Batum en équipe de FranceLes Bleus viennent d’arriver à Jakarta, où les attend le Canada dès vendredi, puis la Lettonie et le Liban dans le groupe H. À peine débarqué dans la capitale indonésienne, Nicolas Batum s’est prêté au jeu des questions – réponses pour un dernier point presse avant le début des affaires sérieuses.

Nicolas, vous faites clairement partie des tauliers de l’équipe, et vous en êtes même logiquement le capitaine, en quoi consiste ce rôle concrètement ?

C’est vrai que j’ai quand même accumulé, tout comme Nando, pas mal d’expériences dans les compétitions internationales maintenant, ça va être mon quatrième Mondial et ma onzième ou douzième compét’ avec l’Équipe de France. Je n’ai plus le même rôle, ni le même physique qu’il y a dix ans. Je ne suis plus aussi rapide ni athlétique mais ce n’est pas grave parce qu’on a beaucoup de joueurs qui le sont. On a beaucoup de joueurs qui peuvent faire beaucoup de choses. Mon rôle est parfois de calmer les gars, de montrer les bonnes choses qu’on a faites, ou de simplement resserrer les liens. J’aime bien ce rôle-là.

« Il y a beaucoup de fortes équipes qui peuvent prétendre au podium »

Avec votre longue carrière NBA, vous connaissez les déplacements en avion, mais n’est-ce pas plus délicat à gérer quand il s’agit de voyages beaucoup plus longs, d’un continent à l’autre, avec le décalage horaire et d’autres facteurs à gérer ?

On n’a pas souvent des vols qui durent 13h en NBA mais bon, ça fait partie du jeu. Quand tu joues en FIBA, quand tu joues en Équipe de France, il peut y avoir des déplacements qui peuvent être assez dingues. Mais c’est ça qui fait le charme de l’expérience et qui crée la cohésion d’équipe aussi. On est tous dans le même bateau, parfois ça peut être fatigant mais on se soutient. Et puis, le staff de Vincent essaie de faire les choses intelligemment, avec des séances adaptées pour qu’on puisse continuer à travailler. C’est pour ça qu’on a des entraînements allégés ou que je n’ai pas joué certains matchs… C’est dur, c’est fatigant certes, mais on est quand même dans de superbes conditions et on voit des choses fantastiques, qu’on ne verrait pas forcément sans l’Équipe de France.

Il y a beaucoup d’absences de marque dans cette Coupe du Monde, est-ce que vous y voyez une opportunité (en or) d’aller au bout ?

On est aussi touché par ça, avec deux ou trois joueurs qui manquent aussi chez nous. Les Allemands, les Américains, d’autres équipes pourraient dire ça aussi… Je ne pense pas que ça augmente nos chances de gagner. On ne pense pas à ça parce qu’on a encore tellement de choses à gérer avec notre propre équipe. L’an passé, peu de monde n’aurait mis une pièce sur l’Espagne et pourtant, ce sont eux qui ont fini champion d’Europe. On ne se focalise pas sur les absents car il reste beaucoup de très bons joueurs.

Vous avez déjà amassé deux médailles de bronze en Coupe du Monde, on imagine que vous voulez mieux…

C’est pour ça qu’on revient, qu’on sacrifie certaines choses mais qu’on vient avec plaisir en Équipe de France. Après, là où on veut aller, on sait très bien que d’autres équipes veulent y aller aussi ! Il y a beaucoup de fortes équipes qui peuvent prétendre au podium, ce qui serait une première pour certaines. Le parcours qu’on a n’est pas évident non plus. On le sait. De toutes manières, ce n’est pas parce qu’on a déjà gagné des médailles aux dernières compétitions qu’on va faire de même cette fois-ci. On a des objectifs très élevés mais c’est à nous de faire les choses bien pour y arriver.

« Tu ne peux pas être complètement prêt en ayant à créer un groupe en trois semaines, un mois, c’est impossible ! »

En l’occurrence, quelles équipes sont les plus dangereuses selon vous ?

Le Team USA a le meilleur défenseur de l’année, trois All-Stars… Ça reste, sur le papier, le plus beau roster à chaque fois, si on regarde joueur par joueur. Donc bien sûr qu’ils seront dangereux, ce sont les favoris. Après l’Allemagne a montré de très belles choses, déjà l’année dernière et encore en prépa. J’ai regardé leur match contre le Canada et ils étaient très impressionnants. L’Australie est un peu plus novice mais c’est un gros candidat. L’Espagne reste l’Espagne. Il y a nous… J’en oublie probablement mais ça va être relevé ! La Slovénie avec Luka, la Lituanie qui est toujours là en grand championnat. Bref, il y a une dizaine d’équipes qui peuvent prendre une médaille.

On n’est plus qu’à trois jours du début de la compétition, donnez-nous le pouls du groupe : vous sentez-vous prêt pour bien démarrer vendredi ? Et par la suite, pour progresser dans la compétition ?

Tu ne peux pas être complètement prêt en ayant à créer un groupe en trois semaines, un mois, c’est impossible ! Donc la progression va continuer à se faire de jour en jour, de match en match. On va continuer à progresser au fur et à mesure des matchs et de l’adversité. On va pouvoir corriger des choses. L’équipe qu’on a maintenant est moins forte que celle de la semaine prochaine, et c’est normal. Maintenant, sur la défense et sur la concentration, on a déjà des acquis. On sait déjà bien ce qu’on veut être et ce qu’on veut faire. On a toujours le même gros point noir qui est celui des finitions défensives en général. Ça va être un enjeu primordial des deux premiers matchs. On sait que la Lettonie ne shoote quasiment qu’à trois-points et il ne faudra pas seulement compter sur Rudy pour choper tous les rebonds ! Ça va être important dès le début, car si on a une bonne défense, on ne peut pas se permettre de laisser dix tirs de plus à une attaque comme le Canada.

Propos recueillis par visioconférence

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités