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Kyle Anderson et la Chine : Lost In Translation

Coupe du Monde 2023 – En difficulté sur ses matchs de préparation, la Chine s’appuie sur l’expérience de Kyle Anderson, mais la barrière de la langue est compliquée.

Kyle Anderson

Cinq revers en huit matchs, tel est le bilan de la sélection chinoise depuis le début de sa préparation pour la Coupe du monde. La formation dirigée par Aleksandar Djordjevic connaît une montée en puissance visiblement plus compliquée que prévue, à l’image de sa déculottée reçue face à l’Allemagne ce week-end (107-58).

Le court succès empoché depuis face à la Nouvelle-Zélande (69-68) n’a pas vraiment dissipé les carences du collectif chinois au talent encore inégal, qui manque de repères et d’une hiérarchie claire. Propulsé en superstar de la sélection, Kyle Anderson a ainsi dû se démener pour assurer le coup, avec 18 points, 5 rebonds, 2 passes décisives et surtout une interception sur une remise en jeu à 10 secondes de la fin pour assurer la victoire.

« C’est clair que nous sommes à un stade où nous nous préparons pour une compétition. La défaite de la veille a été difficile, mais nous avons montré notre caractère en tant qu’équipe en nous donnant à fond. Je suis vraiment fier de nos gars », a déclaré Kyle Anderson, qui se fait appeler Li Kaier en Chine, après la courte victoire face aux Tall Blacks.

Le compte à rebours est lancé

Au delà de l’engagement et de la rigueur, les joueurs apprennent encore à évoluer ensemble et manquent encore de cohésion, un point sur lequel Kyle Anderson a insisté pour contribuer à rapprocher la Chine de la concurrence. « Je pense que la communication, le sens de l’organisation et le jeu physique ont beaucoup contribué à notre succès face à la Nouvelle-Zélande », a-t-il ajouté.

C’est particulièrement le cas pour lui qui se retrouve plongé dans un tout nouvel environnement, dans lequel il doit encore apprivoiser ses coéquipiers. L’ailier des Wolves est un joueur qui peut exceller dans une équipe à condition que le collectif soit bien huilé. A la différence près que cette fois, il doit gérer un nouvel élément : la barrière de la langue.

« Nous nous sommes retrouvés il y a à peine deux ou trois semaines et nous travaillons encore. Nous devons nous assurer que nous jouons de façon physique et ensemble sur le terrain », a-t-il poursuivi. « Il faut juste créer du lien avec les gars en dehors du terrain. Nous sommes souvent ensemble, alors il faut s’assurer que je leur parle en dehors du terrain, que je commence à avoir des conversations. J’essaie d’apprendre un peu de chinois et ils essaient d’apprendre un peu d’anglais. C’est plaisant de travailler avec eux en dehors du terrain. Cela va se retranscrire sur le terrain ».

A dix jours du début de la Coupe du monde, le temps presse pour la Chine qui va retrouver la Serbie, le Soudan du sud et Porto Rico dans la poule B, et dont l’objectif premier sera de sortir comme meilleure nation asiatique, puisque ce sera le seul moyen d’assurer directement sa place pour les Jeux olympiques de Paris l’an prochain.

 

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