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NCAA | Hubert Davis (North Carolina) : « Nous devions changer un certain nombre de choses »

NCAA – Après une saison 2022/23 ratée, Hubert Davis a largement modifié son effectif durant l’intersaison, afin de placer ses Tar Heels en position de rebondir la saison prochaine.

Finaliste du tournoi NCAA en 2022, North Carolina a complètement raté la saison suivante, malgré un effectif quasiment inchangé et un statut de favori pour le titre, bouclant la campagne 2022/23 avec un bilan poussif de 20 victoires et 13 défaites (11 victoires et 9 défaites en conférence ACC), sans invitation à la « March Madness »…

Un échec collectif cuisant qui a laissé des traces au sein de ce mythique programme habitué à l’excellence, et a entrainé son lot de conséquences : pas moins de sept départs sur le portail des transferts de la NCAA.

L’occasion pour Hubert Davis de repenser une grande partie de l’effectif des Tar Heels, en prenant compte des maux profonds qui ont plombé cette saison 2022/23 grandement décevante. Un mal pour un bien, finalement…

Deux mots d’ordre : shoot et rythme

Premier chantier : recruter des joueurs capables de sanctionner avec régularité derrière l’arc, après une saison 2022/23 conclue à 31.2% de réussite dans l’exercice collectivement. La pire moyenne de la conférence ACC sur la saison, et surtout la deuxième plus mauvaise moyenne de l’histoire du programme…

« Nous devions changer un certain nombre de choses, pour éviter de revivre les mêmes soucis que la saison passée. Le tir, d’abord. Nous n’étions pas une très bonne équipe, du point de vue du tir extérieur. Nous étions 15e, sur 15 équipes, au pourcentage de réussite à trois-points en ACC l’an passé », a ainsi reconnu Hubert Davis, qui a alors joint l’acte à la parole en recrutant des shooteurs comme Cormac Ryan en provenance de Notre Dame (35.2% sur 5.2 tirs par match en quatre saisons), Paxson Wojcik en provenance de Brown (36.4% sur 3 tirs par match en quatre saisons) ou encore Jae’Lyn Withers en provenance de Louisville (34.8% sur 2.2 tirs par match en trois saisons). « Cette année, j’ai le sentiment que nous sommes dans une bien meilleure posture. »

Autres axes de progression urgente pour UNC : le mouvement de balle, et le rythme plus globalement. La saison passée, les Tar Heels ont en effet conclu l’exercice à l’avant-dernière place de la conférence ACC au classement des passes décisives, et à la 99e position à l’échelle nationale au classement des possessions par match.

« L’an passé, nous n’étions pas vraiment au point en ce qui concerne le mouvement et le partage du cuir », regrettait Coach Davis, qui une fois de plus a été proactif en frappant un grand coup avec le recrutement, avec un an d’avance, d’Elliot Cadeau, considéré comme le meilleur meneur créateur de tous les États-Unis en « high school ». « Cette année nous avons plusieurs créateurs, qui peuvent créer pour eux-mêmes et pour les autres. C’est encore tôt pour tirer des conclusions, mais j’aime la polyvalence de notre équipe de ce point de vue. »

Quant au rythme, c’est le pivot vétéran Armando Bacot, de retour sur le campus avec ses coéquipiers pour les entrainements estivaux, qui donne quelques indications sur les changements à venir.

« Ce que je retiens de l’été jusqu’à maintenant, c’est qu’on court », assure en effet le pivot des Tar Heels. « Je pense que [Coach Davis] veut qu’on retrouve l’identité historique du programme, autour de la contre-attaque. »

La dernière danse d’Armando Bacot et RJ Davis

Si l’intersaison de North Carolina a donc été marquée par une refonte d’une bonne partie de l’effectif, un autre point majeur à retenir était à l’inverse le retour d’Armando Bacot et RJ Davis, les deux plus anciens du groupe. Le premier pour sa cinquième saison à Chapel Hill, le second pour sa quatrième.

Pour la plus grande joie de Hubert Davis, qui s’appuiera pour une dernière saison sur ces vétérans, leaders et fers de lance du jeu des Tar Heels.

« Ces deux gars, ils incarnent le programme », appréciait ainsi le technicien. « Ils aiment cette université, ils aiment jouer ici. Cela me rappelle pourquoi on s’attache tant à cette université. C’est une véritable joie de construire des relations qui durent avec ces garçons. Beaucoup de coachs ne connaissent pas cette sensation. »

Du côté d’Armando Bacot, c’est surtout l’amertume de la saison ratée qui a motivé ce dernier retour.

« Je ne voulais pas quitter l’université sur une telle note. Je voulais une autre fin. Donc c’est génial d’avoir une dernière opportunité », explique le pivot, devenu le meilleur rebondeur de l’histoire du programme la saison passée.

Tous les voyants au vert… sur le papier

Dans l’ensemble, l’optimisme règne donc à Chapel Hill, sans doute plus que l’an passé, en amont d’une saison cruciale que le programme espère être celle du rebond et du retour au premier plan sur la scène nationale.

« Au début de l’été, on sait où on veut en être, en tant qu’équipe. On ignore comment on va y parvenir, mais on sait au moins où on veut aller. Et actuellement, dans la deuxième moitié de l’été, nous sommes exactement là où je voulais que nous soyons », assure en tout cas un Hubert Davis revigoré par cette intersaison enthousiasmante.

Sur le papier, son effectif est en tout cas convaincant et assurément mieux construit que celui de la saison précédente. Autour d’un duo fort RJ Davis – Armando Bacot au centre de jeu, ont été ajoutés plusieurs shooteurs à gros volume et un jeune créateur de grand talent. Un profil collectif moderne, qui incarne le basket espacé joué aujourd’hui.

« On est dans une bonne position, et j’aime la construction de notre identité », conclut-il ainsi. « Je suis satisfait. »

Il n’y a donc plus qu’à, comme on dit…

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