Nico Mannion goûte de nouveau à l’univers NBA

S’il s’est certes récemment engagé pour deux ans avec le club espagnol de Baskonia, Nico Mannion souhaitait tout de même honorer l’invitation des Bucks pour intégrer leur effectif en Summer league.

« C’est une nouvelle opportunité pour moi, voilà comment j’aime voir la chose. C’est une bénédiction d’être ici, de pouvoir jouer au sein d’un super groupe, pour un super coaching-staff… »

Pour sa première rencontre estivale, l’Italien a d’ailleurs fait bonne impression sur le parquet de Las Vegas, inscrivant 16 points en 29 minutes (à 7/14 au shoot) dans la victoire de Milwaukee contre Denver. Il s’est même laissé aller à un gros dunk devant Julian Strawther, au cours de cette partie…

« J’ai été un peu surpris quand j’ai vu autant d’espace dans la peinture », a-t-il réagi à ce sujet. « Surpris, car ces deux dernières années en Europe, comme il n’y a pas la règle des trois secondes défensives, je n’avais pas vu la peinture s’ouvrir de la sorte depuis un bon moment. Donc quand elle s’est ouverte, j’y suis allé avec mon instinct… »

À seulement 22 ans, Nico Mannion est probablement loin d’en avoir fini avec son aventure NBA. Lui qui, rappelons-le, avait porté les couleurs des Warriors en 2020/21 (4.1 points et 2.3 passes), juste après sa Draft (48e choix), avant de filer en Europe pour avoir davantage d’opportunités, du côté de Bologne.

Pour son retour aux États-Unis, le meneur transalpin déjà très expérimenté a donc séduit individuellement, notamment grâce à sa faculté à exécuter les demandes de son coaching-staff.

« Le meneur de jeu est le prolongement du coaching-staff et c’est un joueur très intelligent, capable de relayer des consignes. C’est génial de pouvoir compter sur lui, son expérience », a estimé Adrian Griffin, le nouveau coach des Bucks, également sur le banc en Summer league. « Dans cette ligue, vous êtes toujours en quête d’un meneur en mesure de diriger le jeu, organiser ses coéquipiers. »

Peut-être que les performances de Nico Mannion en ligue d’été pourraient le pousser à reconsidérer son avenir, alors que Milwaukee ne compte pour le moment qu’un seul vrai meneur de jeu dans son effectif : Jrue Holiday.