Le doigt de Nowitzki, sujet de toutes les préoccupations

Avant que le Shaq n’annonce sa retraite, tout le monde ne parlait que de ça, mercredi 1er juin. La blessure au doigt de Dirk Nowitzki allait-elle sérieusement handicaper les Dallas Mavericks ?

À la fin du match 1, la star des Mavs s’était voulu rassurante. Son discours n’a pas changé, le lendemain, au moment de s’entraîner.

« Je ne suis vraiment pas plus inquiet que ça, a déclaré l’Allemand en conférence de presse. Ce n’est pas la première blessure de ma carrière avec laquelle je dois jouer. Quand le match commencera, avec l’adrénaline, je ne pense pas que ça me ralentira vraiment. »

Tous les observateurs sont d’accord, le tir de Nowitzki ne devrait pas souffrir de l’arrachement d’un tendon du majeur de sa main gauche. LeBron James était d’ailleurs catégorique, après la victoire du Miami Heat, mardi soir.

« Dirk est droitier, cela n’aura pas d’incidence. Il sera toujours génial. »

Certes, il y a de grandes chances pour que le numéro 41 des Mavs ne soit pas gêné dans son tir. Mais c’est résumer un peu vite le jeu du MVP 2007. Dirk Nowitzki est un des joueurs les plus actifs sur le terrain et sa main gauche entre régulièrement en contact avec le ballon. Lui-même le reconnaissait, mercredi, face aux journalistes.

« Ça ne va pas forcément me gêner pour tirer. (…) Ce sera plus pour faire d’autres choses (que ça va être gênant), comme dribbler, passer, recevoir des ballons, des trucs comme ça. »

Les médecins du club de Dallas lui mettront soit un bandage soit une attelle qui lui permettra toutefois de sentir le ballon avec son doigt.

« Nous allons faire des tests aujourd’hui (mercredi) à l’entraînement, peut-être aussi demain au shoot-around. D’ici là, j’aurai une idée de ce que ça fait de jouer avec ce truc », a expliqué Nowitzki.

Lors de l’entraînement qui a suivi la conférence de presse, c’est un bandage que portait le grand Dirk au doigt. L’échauffement ouvert à la presse a été suivi avec attention. Le temps de déceler une grimace sur le visage de l’Allemand lors de la prise d’un rebond. Vraie douleur ? Simple gêne ? Il faudra attendre le match 2 pour vraiment savoir.