Gregg Popovich ne veut pas « sauter d’étapes » avec Victor Wembanyama

C’est désormais officiel : Victor Wembanyama est bien le premier choix de la Draft 2023 et un nouveau joueur des Spurs. Gregg Popovich a donc pu enfin livrer ses sentiments sur le Français, qui sera la tête de gondole de San Antonio la saison prochaine et pour les années à venir.

« On est enchanté d’accueillir Victor, qui est à l’évidence un sacré talent et un jeune homme très mûr », déclare le coach en conférence de presse. « Mais comme pour tous les choix de Draft, le premier, le vingt-septième ou le trente-huitième, notre responsabilité est de créer un environnement dans lequel les joueurs peuvent s’épanouir et avoir un maximum de succès. […] N’importe qui serait excité d’avoir le numéro 1 de la Draft. Je suis très enthousiaste. »

« Il sera ciblé »

Le travail commence pour le joueur mais aussi pour la franchise. Pour ne pas passer à côté d’un tel talent, il va falloir bien travailler, tout en restant patient.

« Il ne faut pas sauter d’étape », annonce le quintuple champion NBA. « Il y a d’abord les règles qui sont un peu différentes du basket FIBA. À cause de la hype, il sera ciblé. L’important est d’installer un cadre et un environnement dans lequel il se sent à l’aise. Il n’est pas LeBron James, Tim Duncan, Kobe Bryant ou qui que ce soit d’autre. Il est Victor et on veut qu’il le reste. Alors, on fera ce qu’on a fait dans le passé avec tous les autres joueurs. On va l’observer. On sera là pour conseiller, suggérer, répondre aux questions. On sera disponible alors qu’il va s’intégrer à une équipe, à une ville, à un nouveau foyer. On verra ce qu’il va manger, qui va préparer sa nourriture, toutes ces facettes. »

La première étape, avant les grands débuts en saison régulière en octobre, c’est la Summer League. Victor Wembanyama a lui-même évoqué sa participation, Gregg Popovich le confirme-t-il ?

« Il participera à la Summer League mais dans quelles proportions, on ne le sait pas encore. Il vient de terminer son championnat. Je n’ai parlé qu’une fois ou deux au téléphone avec lui. Je dois me faire une meilleure idée de son état d’esprit, discuter avec les gens qui l’ont entraîné toute sa vie. On prendra ces décisions quand on en aura parlé tous ensemble. »