Et si on tenait en Brandin Podziesmki le Jalen Williams de cette Draft 2023 ? Ce joueur dont la cote aux yeux des franchises NBA a explosé durant le Draft Combine, au point d’être choisi au premier tour le mois suivant à la Draft. Car au-delà de partager la même université que le super « rookie » du Thunder, à savoir Santa Clara, le meneur candidat à la Draft, comme « J-Dub » l’an passé, s’est effectivement rendu un fier service en participant aux ateliers du Draft Combine ces derniers jours, sous les yeux de la plupart des dirigeants de la ligue.
« Ce n’est que du plaisir, vraiment, je ne veux pas que ça s’arrête », déclarait-il d’ailleurs ce jeudi. « C’est une expérience unique, donc je profite à fond et j’en tire le maximum. »
Le natif du Wisconsin aurait été tellement convaincant ces derniers jours à Chicago que Jonathan Givony, le « Monsieur Draft » de chez ESPN, le place maintenant à la 31e place de son « board », soit aux portes du premier tour. Un match à 10 points, 8 passes et 7 rebonds ayant notamment marqué particulièrement les esprits.
Strong showing at the NBA draft combine for Santa Clara's Brandin Podziemski. Did a nice job of blending his scoring and passing making great reads out of pick and roll and hitting tough shots off the bounce. pic.twitter.com/ArImTJTyAP
— Jonathan Givony (@DraftExpress) May 17, 2023
« Je voulais juste montrer que je suis un vrai meneur de jeu. Un bon joueur qui sait shooter, et pas simplement un shooteur qui sait faire d’autres trucs », ajoutait Brandin Podziemski, dont le tir extérieur est effectivement très bon (43.8% sur 5.8 tirs cette saison). « Mais je me perçois vraiment avant tout comme un meneur au niveau supérieur. Je maitrise les intangibles, et je voulais le montrer. Car tout le monde sait déjà que je sais shooter. »
« NBA ready » aussi par la mentalité : l’effet « Mid-Major »
Gros shooteur aussi capable d’être un joueur « all-around », Brandin Podziemski est surtout un gros compétiteur. C’est en tout cas ce que Jonathan Givony retient, expliquant que « de nombreux observateurs dans la ligue considèrent Podziemski comme l’un des joueurs les plus hargneux de cette cuvée. Et il a renforcé cette réputation à Chicago, où il a abordé chaque atelier avec le plus grand sérieux. »
Et le principal intéressé de détailler sa mentalité.
« Si je suis en bonne santé, je peux et je veux jouer. Car tu ne sais pas combien de temps tu pourras joueur. Donc je voulais juste être sur le terrain, et faire parler mon jeu. », assurait-il, lui qui évoluait dans une « Mid-Major » (une université qui n’appartient pas à une des six conférences majeures de la première division NCAA, ndlr) à Santa Clara. « Tout est une question d’opportunité et de ‘fit’, au bon moment. Il y a beaucoup de gars qui viennent d’une « Mid-Major » [au Combine]. Ça ne me surprend plus, ça devient fréquent. Peu importe l’école dont tu viens. Le plus important est le talent, et ta capacité ou non, au bout du compte, à jouer en NBA. »
En résumé, Brandin Podziemski quitte le Draft Combine avec des certitudes, après une excellente semaine sous les yeux des décisionnaires des clubs NBA. Parmi ces certitudes, celle d’être sûrement choisi dans le Top 35, et peut-être même bien au premier tour, alors que sa cote a grimpé en flèche.
« On me dit que je suis prêt à jouer [en NBA]. Ils félicitent ma maitrise des intangibles, les efforts qui ne se voient pas dans les boxscores », conclut-il ainsi, au sujet des « feedbacks » reçus. « Ce sont des retours satisfaisants. »