Alors qu’il était parti pour toucher un très gros chèque l’été dernier, Miles Bridges avait été arrêté juste avant la « free agency » pour des faits de violences conjugales sur son ex-compagne, devant leurs enfants.
Des faits extrêmement graves, et l’ailier des Hornets a donc passé l’année dans les tribunaux, plutôt que sur les terrains de la NBA.
Et même s’il avait négocié sa peine en novembre, via un accord de non-contestation (par lequel il ne fait appel des sanctions, sans reconnaître sa culpabilité), Miles Bridges n’a jamais été réintégré à l’effectif de Steve Clifford, les Hornets gardant la main sur ses droits tout en ne lui offrant jamais un nouveau contrat…
Peut-être que le club attendait de connaître la sanction de la NBA, et celle-ci vient justement de tomber.
Dans un communiqué, la NBA explique ainsi avoir mené sa propre enquête, « en examinant tous les documents disponibles et en interrogeant de nombreux témoins, ainsi que les parties ». La ligue dit avoir également « consulté un groupe d’experts en violences conjugales qui fournissent à la ligue des conseils dans de tels cas. »
En conséquence, la ligue a décidé de suspendre Miles Bridges pour 30 matchs, sans salaire, en prenant en compte « la conduite et son résultat, ainsi que l’issue du procès, tout comme d’autres facteurs. »
La NBA précise toutefois qu’elle considère que comme l’ailier de 25 ans n’a pas signé de contrat cette saison, manquant les 82 matchs, il a déjà purgé 20 matchs de suspension. En clair, si Miles Bridges est signé par une équipe cet été, Charlotte ou autre, il ne manquera que les 10 premiers matchs de la prochaine campagne.