Pat Beverley s’est même moqué de LeBron James

Au moment d’arriver à Los Angeles pour une double confrontation face aux Lakers et aux Clippers, Pat Beverley avait annoncé la couleur sur les réseaux sociaux en se prenant en photo, dans sa voiture, avec des rouleaux de papier toilette (ultra doux) à ses côtés.

Passé rapidement par les Lakers en début de saison, le meneur aboyeur s’est vengé de ses anciens coéquipiers avec une belle victoire à la Crypto.com Arena.

Depuis qu’il est arrivé à Chicago, après avoir été coupé par le Magic, l’équipe a gagné 10 matches sur 15, et cette nuit, il a pesé sur la rencontre par sa défense sur Dennis Schroder et Austin Reaves mais aussi par son opportunisme en attaque. Comme lorsqu’il s’en est allé inscrire un panier sur le nez de LeBron James dans le « money time », avant de le chambrer en lui montrant qu’il était « trop petit » pour défendre sur lui !

« Je le fais avec tout le monde ! Je prends simplement du plaisir. On n’est pas des ouvriers du bâtiment. On n’est pas des gars qui se lèvent à 4 heures du matin. On est des basketteurs professionnels, et il n’y a que du plaisir là-dedans. C’est ce que j’essaie de faire. »

Patrick Beverley, la cuillère des Bulls

Au-delà de ses frasques habituelles, Patrick Beverley pèse vraiment sur le jeu des Bulls, comme le prouve leur bilan depuis son arrivée, et il se compare à une… cuillère qui permet de bien mélanger les ingrédients du collectif !

« Si je suis une cuillère, Billy Donovan m’utilise comme une cuillère ! Aux Lakers, j’étais une cuillère mais ils m’utilisaient comme une fourchette » explique-t-il à propos de son rôle dans l’équipe. « J’ai de la chance que les Bulls m’aient appelé. Je ne voulais pas laisser tomber ma ville, ni évidemment Billy, les joueurs et le staff. Je voulais juste jouer comme il faut. »

Auteur de 10 points, 5 passes et 4 rebonds face aux Lakers, Patrick Beverley a conquis tout le monde à Chicago par « son énergie, sa vie et son leadership vocal » pour reprendre les termes de Zach LaVine.

« C’est quelqu’un de très, très franc et de direct » apprécie Billy Donovan. « Je pense qu’on a besoin de ça dans un vestiaire. On a besoin d’avoir des discussions difficiles. On a besoin de parler et de communiquer, et je pense que ça ne lui fait pas peur. Mais il ne le fait pas de manière négative ou en se plaignant. Il voit ce qu’il y a de mieux dans chaque joueur, et il essaie de faire en sorte que chacun donne le meilleur de lui-même. Ce qui est bien avec lui, c’est qu’il est toujours à bloc. Avec lui, le volume est toujours au max, et de manière positive. J’adore ça ! »

Une chose est sûre, Patrick Beverley n’en veut pas aux Lakers de l’avoir transféré au Magic. C’est même lui qui avait demandé à partir comme la mayonnaise ne prenait pas.

« J’essaie juste de jouer au basket, et ce dimanche était plaisant… C’était bien de voir d’anciens coéquipiers et d’anciens coaches… Je n’oublierai jamais l’opportunité que m’avait offert Rob Pelinka. Je lui serai toujours reconnaissant. On avait pris beaucoup de plaisir, mais évidemment, on aurait aimé gagner plus de matches. »